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Une affaire qui a défrayé la chronique à El Jadida. Malgré la Constitution de juillet 2011 comportant de solides garanties des droits et des libertés, un commissaire de police se permet encore d’user de méthodes appartenant aux années de plomb.
Les faits. Selon une plainte déposée par Noureddine Bentawa, titulaire de la CIN n° M224509, ce dernier a été appréhendé par deux policiers à la sortie d’un hôtel. Après lui avoir demandé de les accompagner pour l’auditionner au sujet d’une plainte déposée contre lui, ils l’auraient embarqué, sous la menace, sur une moto (scooter) jusqu’à la sortie de la ville où les attendait une voiture de police.
«Arrivés au centre de police à 3h 30 du matin, ils m’ont retiré les clés de ma voiture et mon téléphone. Vers 3h38 mn, mon téléphone a sonné, le policier m’a demandé de répondre. C’était le commissaire Siba», raconte le plaignant qui, dans une autre plainte déposée auprès du procureur général du Roi près la Cour d’appel d’El Jadida, demande une protection juridique pour lui et sa famille, contre d’éventuels actes de vengeance de la part du commissaire en question ou de ses collaborateurs au service de la PJ. Il reconnaît avoir renoncé à toute poursuite judiciaire après avoir, toujours selon ses dires, fait l’objet de pression et de menaces de la part de Siba.
Le fait inédit, cependant, c’est qu’un commissaire de police se permet de reconnaître, signature légalisée à l’appui, ses abus et ses fautes professionnelles!
Qu’en disent le gouvernement Benkirane et le CNDH?