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“El Jadida 1949-1969, Paroles de femmes », qui vient de paraître dans la sérié «Les cahiers d’El Jadida », est le dix-septième ouvrage de l’essayiste marocain Mustapha Jmahri. Ce travail a été réalisé sous les directives de la regrettée Fatema Mernissi, avant son décès en novembre dernier. La défunte avait également conseillé l’auteur sur la composition de son échantillon de 24 femmes originaires d’El Jadida.
Préfacée par l’ancienne ministre Nouzha Skalli, cet ouvrage se propose de rendre hommage aux femmes d’El Jadida en leur donnant la parole pour qu’elles s’expriment sur leur parcours personnel et sur la situation de leur cité lors de la phase transitionnelle Protectorat-Indépendance. Le choix de cette période spécifique tient au fait qu’elle incarnait un tournant historique décisif au Maroc. Tournant décrit par Feu Mohammed V, dans son discours du Trône du 18 novembre 1955, comme étant « la fin du régime de tutelle et du Protectorat et l’avènement d’une ère de liberté et d’indépendance».
Pour écouter ces paroles de femmes, l’auteur a choisi un échantillon de 24 femmes représentant la société locale de la fin du Protectorat (musulmanes, juives et chrétiennes).
Selon l’auteur, le but escompté de ce travail est triple : brosser une image de la situation sociale et politique à El Jadida lors de cette phase transitionnelle, mais aussi de connaître le point de vue de la jeune fille de l’époque sur la nature des relations intercommunautaires à partir de leur vécu et répondre enfin à un besoin de recherche puisque ce thème n’a pas été ou très insuffisamment appréhendé dans d’autres études.
Dans son introduction, l’auteur souligne que la lecture des différents témoignages nous renseigne sur les expériences vécues, les opinions personnelles, le regard porté sur un passé commun mais elle nous apporte également des révélations inédites et nombre de détails intéressants. Deux idées essentielles ressortent de ces récits : les interviewées gardent sur la France un sentiment dans l’ensemble bienveillant, et au moment de l’Indépendance, la ville offrait le modèle d’une cité cosmopolite et engagée dans la voie du modernisme.
Selon la préfacière Nouzha Skalli, il s’agit dans ce livre « de récits inspirants et enrichissants pour les générations montantes pour leur faire connaître les combats de leurs aînées et leur permettre de se les approprier, d’en être fiers et de s’inscrire dans la même dynamique qui fait la richesse et la beauté de notre cher pays. Une parole plurielle de femmes remarquables, de diverses conditions, enseignante, diplomate, tisseuse ou tout simplement femme au foyer, chaque femme a une histoire digne d’être racontée pour placer une pièce dans un puzzle qui s’appelle l’Histoire avec un grand H, l’Histoire du Maroc ».
Notons enfin que la couverture du livre est illustrée d’une photo montrant le personnel enseignant de l’école Derb el-Hejjar à El Jadida en 1965.
Préfacée par l’ancienne ministre Nouzha Skalli, cet ouvrage se propose de rendre hommage aux femmes d’El Jadida en leur donnant la parole pour qu’elles s’expriment sur leur parcours personnel et sur la situation de leur cité lors de la phase transitionnelle Protectorat-Indépendance. Le choix de cette période spécifique tient au fait qu’elle incarnait un tournant historique décisif au Maroc. Tournant décrit par Feu Mohammed V, dans son discours du Trône du 18 novembre 1955, comme étant « la fin du régime de tutelle et du Protectorat et l’avènement d’une ère de liberté et d’indépendance».
Pour écouter ces paroles de femmes, l’auteur a choisi un échantillon de 24 femmes représentant la société locale de la fin du Protectorat (musulmanes, juives et chrétiennes).
Selon l’auteur, le but escompté de ce travail est triple : brosser une image de la situation sociale et politique à El Jadida lors de cette phase transitionnelle, mais aussi de connaître le point de vue de la jeune fille de l’époque sur la nature des relations intercommunautaires à partir de leur vécu et répondre enfin à un besoin de recherche puisque ce thème n’a pas été ou très insuffisamment appréhendé dans d’autres études.
Dans son introduction, l’auteur souligne que la lecture des différents témoignages nous renseigne sur les expériences vécues, les opinions personnelles, le regard porté sur un passé commun mais elle nous apporte également des révélations inédites et nombre de détails intéressants. Deux idées essentielles ressortent de ces récits : les interviewées gardent sur la France un sentiment dans l’ensemble bienveillant, et au moment de l’Indépendance, la ville offrait le modèle d’une cité cosmopolite et engagée dans la voie du modernisme.
Selon la préfacière Nouzha Skalli, il s’agit dans ce livre « de récits inspirants et enrichissants pour les générations montantes pour leur faire connaître les combats de leurs aînées et leur permettre de se les approprier, d’en être fiers et de s’inscrire dans la même dynamique qui fait la richesse et la beauté de notre cher pays. Une parole plurielle de femmes remarquables, de diverses conditions, enseignante, diplomate, tisseuse ou tout simplement femme au foyer, chaque femme a une histoire digne d’être racontée pour placer une pièce dans un puzzle qui s’appelle l’Histoire avec un grand H, l’Histoire du Maroc ».
Notons enfin que la couverture du livre est illustrée d’une photo montrant le personnel enseignant de l’école Derb el-Hejjar à El Jadida en 1965.