
Jusqu'ici, les autorités suisses avaient fait état du blocage de 410 millions de francs appartenant aux proches du président déchu.
Le ministère public de la confédération avait fait état de l'ouverture d'une enquête contre plusieurs membres du clan Moubarak pour blanchiment d'argent ainsi qu'appartenance et/ou soutien à une organisation criminelle. Dans ce contexte, les autorités helvétiques avaient autorisé l'Egypte à se porter plaignante.
Sur les 410 millions de francs bloqués jusqu'ici par les autorités fédérales, une grande partie appartenait aux deux fils de l'ancien président, Gamal et Alaa Moubarak, accusés, par la justice de leur pays, d'avoir manipulé les cours de la Bourse.