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Il a plu des cordes hier. Des alertes météo avaient prévenu que des averses orageuses allaient toucher les villes de Tanger, Larache, Asilah, Chefchaouen,Tétouan, M'diq, Sebta, Taounate, Kénitra et Sidi Kacem.
A Casablanca, il n’a certes pas plu abondamment, mais certaines artères ont été, tout de même inondées, preuve que la qualité des infrastructures d’assainissement liquide demeura toujours un problème que Mohamed Sajid, maire de la capitale économique, n’a évoqué que timidement lors de la conférence de presse organisée hier au Conseil de la ville. Un évènement dont le trait caractéristique n’a été autre que l’absence remarquée du principal responsable de ce qui est advenu lors des journées noires du 29 et 30 novembre dernier, en l’occurrence Jean-Pierre Ermenault, directeur général de la Lydec.
La conférence de presse a donc accouché d’une souris, au regard de la gravité de la catastrophe qui s’est produite à Casablanca. La prestation de Sajid, a été modeste, voire médiocre. Il s’est contenté de rappeler à l’assistance la chronologie des événements et les quelques mesures prises par le Conseil de la ville, sans définir, pour autant, les responsabilités, ni évoquer le bilan des dégâts matériels et humains, encore moins tirer les leçons de ce qui s’est passé.
Pendant une heure et demie, le maire a transformé la conférence de presse en un one-man-show monotone et ennuyeux, ponctué, de temps à autre, par des interventions de quelques membres de l’opposition. L’homme donnait l’impression d’être sûr de lui et les questions des journalistes ne semblaient pas le perturber outre mesure, car il maîtrise parfaitement toutes les arcanes de la langue de bois.
Pour lui, la catastrophe des 29 et 30 novembre est une exception dans les sens du terme. D’abord, les hauteurs des précipitations ont dépassé toutes les prévisions et rappellent celles enregistrées lors des inondations de 1996.
M. Sajid est allé fort loin pour justifier l’injustifiable. En effet, il a omis de dire qu’en 14 ans, rien n’a été fait pour mettre les infrastructures au diapason de ce qui était arrivé. Il a même justifié le niveau des dernières précipitations par le réchauffement climatique ! «Pourtant, cela ne nous empêche pas de faire notre autocritique et de dire que nous sommes tous responsables », a-t-il précisé. Tous, mais personne en particulier.
Mais que désigne-t-il par « Nous » ? Le Conseil de la ville ? La Lydec ? Le ministère de l’Intérieur ? Les Casablancais ? Personne ne sait. Le maire de la ville n’aime pas la précision et préfère laisser les journalistes sur leur soif.
Concernant la responsabilité de la Lydec dans cette catastrophe, le maire de Casablanca a brillé dans l’art de l’ambiguïté et de l’esquive. Il n’a pas pipé mot sur la gestion de la catastrophe par celle-ci ou sur la possibilité d’éventuelles sanctions contre elle. Pire, il a évité par tous les moyens d’évoquer le rapport du Service permanent de contrôle, qui est censé avoir suivi l’ensemble des opérations effectuées par la Lydec dans le cadre de la gestion déléguée, malgré les appels récurrents des journalistes et des membres de l’opposition.
Que cache ce document gênant ? Seul Sajid peut répondre à cette question. Pourtant, aujourd’hui, il semble avoir d’autres préoccupations et sa conférence de presse ne semble avoir été qu’un exercice de style annonciateur du grand show d’aujourd’hui face aux autres édiles de Casablanca.
A Casablanca, il n’a certes pas plu abondamment, mais certaines artères ont été, tout de même inondées, preuve que la qualité des infrastructures d’assainissement liquide demeura toujours un problème que Mohamed Sajid, maire de la capitale économique, n’a évoqué que timidement lors de la conférence de presse organisée hier au Conseil de la ville. Un évènement dont le trait caractéristique n’a été autre que l’absence remarquée du principal responsable de ce qui est advenu lors des journées noires du 29 et 30 novembre dernier, en l’occurrence Jean-Pierre Ermenault, directeur général de la Lydec.
La conférence de presse a donc accouché d’une souris, au regard de la gravité de la catastrophe qui s’est produite à Casablanca. La prestation de Sajid, a été modeste, voire médiocre. Il s’est contenté de rappeler à l’assistance la chronologie des événements et les quelques mesures prises par le Conseil de la ville, sans définir, pour autant, les responsabilités, ni évoquer le bilan des dégâts matériels et humains, encore moins tirer les leçons de ce qui s’est passé.
Pendant une heure et demie, le maire a transformé la conférence de presse en un one-man-show monotone et ennuyeux, ponctué, de temps à autre, par des interventions de quelques membres de l’opposition. L’homme donnait l’impression d’être sûr de lui et les questions des journalistes ne semblaient pas le perturber outre mesure, car il maîtrise parfaitement toutes les arcanes de la langue de bois.
Pour lui, la catastrophe des 29 et 30 novembre est une exception dans les sens du terme. D’abord, les hauteurs des précipitations ont dépassé toutes les prévisions et rappellent celles enregistrées lors des inondations de 1996.
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Que cache ce document gênant ? Seul Sajid peut répondre à cette question. Pourtant, aujourd’hui, il semble avoir d’autres préoccupations et sa conférence de presse ne semble avoir été qu’un exercice de style annonciateur du grand show d’aujourd’hui face aux autres édiles de Casablanca.
