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A 35 ans de distance, ces deux livres ont pour sujet la Seconde Guerre mondiale et plus précisément la Résistance, un thème toujours en filigrane dans ses romans. Né Roman Kacew en mai 1914, fils d'un fourreur et d'une modiste de Wilno (actuelle Vilnius, capitale de la Lituanie), ville tour à tour russe, allemande puis polonaise, emmené en 1928 en France par sa mère Mina, Romain Gary sera parmi les premiers à rejoindre le général de Gaulle en 1940. A ceux qui l'interrogeront encore et encore pour connaître sa véritable nationalité, le pilote de guerre, Compagnon de la libération, répondait invariablement: "Ma nationalité, c'est Français libre"... "Gary (Gari!), expliquait-il, veut dire « brûle » en russe à l'impératif. C'est un ordre auquel je ne me suis jamais dérobé, ni dans mon oeuvre, ni dans ma vie".
L'édition de la Pléiade a mis de côté les nouvelles, le théâtre, les articles, les entretiens et les essais de Gary pour ne conserver que ses romans et récits.