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Une occasion de souligner l’importance de promouvoir cette démarche pour en faire un levier de développement de l’enseignement et de la recherche scientifique.
Animant cette conférence, le président de l’Union Arabe des Bibliothèques et de l’Information, Dr. Nabhan Ben Harith Al Harrassi, a indiqué que la science ouverte (Open science) est une manière de pratiquer la science permettant à d'autres personnes de collaborer et de contribuer. Il a précisé que cela se fait en rendant librement accessibles les données de recherche, les notes de laboratoire et autres processus de recherche, dans des conditions permettant leur réutilisation, redistribution et reproduction.
En résumé, la science ouverte est un savoir transparent et accessible, partagé et développé via des réseaux collaboratifs pour le bénéfice du plus grand nombre, a-t-il noté dans ce cours magistral donné en présence des étudiants et chercheurs de cette faculté.
Et de faire remarquer que le rôle de la science ouverte ne se limite pas à rendre les connaissances scientifiques accessibles à tous mais bien plus, en permettant leur reproduction de manière équitable et durable.
Après avoir passé en revue les étapes d’évolution de ce concept jusqu’à son adoption par l’UNESCO dans une recommandation lors de l’épidémie du Covid-19, le conférencier a mis en avant l’importance de promouvoir ses principes de manière à favoriser l’accès à l’information, développer la coopération dans le domaine de la recherche, renforcer la crédibilité de l’expertise scientifique ou encore réduire le fossé en matière de savoir entre les nations.
Pour cet ancien doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Sociales de l’Université Qaboos au Sultanat d’Oman, il est donc nécessaire de promouvoir le rôle des universités dans l’accès libre à la science, et ce, au vu des ressources humaines et données scientifiques importantes dont elles disposent, outre la capacité de produire durablement la connaissance à travers des laboratoires de recherche, ce qui favorise le flux ininterrompu des données et de l’information ainsi que les échanges entre les civilisations et les nations.
Et d’inciter, à ce propos, les universités arabes à s’engager résolument sur le chemin de la digitalisation pour favoriser l’accès à la connaissance pour tous et ainsi interagir avec son environnement et jouer pleinement son rôle dans la société et en faveur des générations présentes et futures.
Il a aussi en conclusion recommandé la mise en place sur ce registre de politiques et de réglementations en concordance avec les normes internationales.