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Après deux jours de «discussions intensives», mercredi et jeudi, «des divergences subsistent quant à une approche structurée en vue d’analyser une éventuelle dimension militaire du programme nucléaire iranien» et «aucun accès à la base militaire de Parchin N’a été garanti», a précisé Herman Nackaerts.
Toutefois, les inspecteurs de l’AIEA et les négociateurs iraniens ont convenu de se retrouver le 12 février à Téhéran.
Mais, dès la semaine dernière, le directeur général de l’AIEA, le Japonais Yukiya Amano, avait douché les espoirs de percée, déclarant à Tokyo qu’il «n’était pas vraiment optimiste».
Les discussions entre l’AIEA et l’Iran, qui traînent depuis un an, portent sur la signature d’un «accord global», permettant aux experts onusiens d’enquêter librement sur le programme nucléaire iranien, Téhéran étant soupçonné par la communauté internationale de visées militaires, ce que Téhéran dément catégoriquement. L’agence souhaite un accès plus large à certains sites, documents ou responsables scientifiques, notamment un accès à la base militaire de Parchin, qui pourrait avoir abrité des tests d’explosions conventionnelles susceptibles d’être utilisées pour déclencher une bombe atomique.
L’enrichissement d’uranium est au cœur du conflit qui oppose l’Iran à l’AIEA et à l’Organisation des Nations unies (ONU), dont le Conseil de sécurité a déjà infligé une rafale de sanctions économiques à la République islamique, sanctions encore renforcées par les Etats-Unis et l’Union européenne.
Les discussions avec l’Iran, dans l’impasse depuis trois ans, devraient reprendre les 28 et 29 janvier, peut-être à Istanbul, en Turquie.







