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Selon l'agence nationale de presse libanaise ANI, "les périphéries de la localité de Maroun al-Ras dans le secteur de Bint Jbeil sont la cible de bombardements de l'ennemi israélien qui se poursuivent de manière sporadique". Cette localité libanaise se trouve juste en face du village israélien d'Avivim (nord), cible de tirs de missiles antichars, d'après l'armée israélienne. Le Hezbollah libanais a lui annoncé avoir "détruit un véhicule militaire israélien sur la route menant à la caserne d'Avivim".
L'armée israélienne n'a pas fait état de blessés, ni fourni davantage de détails sur les tirs antichars, mais a demandé à la population vivant dans un périmètre de 4 kilomètres de la frontière libanaise de rester chez elle et d'ouvrir les abris antibombes.
Ces échanges de tirs interviennent sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Hezbollah libanais qui a accusé la semaine dernière l'Etat hébreu d'avoir mené des frappes de drones dans son bastion de la banlieue sud de Beyrouth. Cette "attaque" a été présentée par le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah comme "le premier acte d'agression" d'Israël au Liban depuis la guerre de 2006 entre l'Etat hébreu et le mouvement chiite armé qui a fait 1.200 morts côté libanais et 160 côté israélien. Le président libanais Michel Aoun avait de son côté évoqué une "déclaration de guerre".
L'armée israélienne avait ensuite "dévoilé" un plan de l'Iran, via son allié du Hezbollah, visant à convertir des roquettes en missiles de précision pouvant frapper Israël et avait tenu pour "responsable" le Liban, le Hezbollah opérant sur son territoire. Selon l'armée israélienne, l'Iran avait tenté de 2013 à 2015 de transporter des missiles de son sol jusqu'au Liban, via la Syrie, mais des "opérations israéliennes" ont freiné ce projet et Téhéran a modifié son approche en 2016 afin non pas de transporter des missiles, mais de "convertir" des roquettes en missile de haute précision.