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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
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L’USFP assure, depuis toujours, la profession de son soutien
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Omniprésence du parti des Forces populaires sur la scène internationale
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Leçon inaugurale de Driss Lachguar à la Faculté polydisciplinaire de Larache
En l’occasion, le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, a fait une lecture critique de ce projet et affirmé qu’à l’instar de celui qui l’a précédé, l’actuel Exécutif est un gouvernement de gestion des affaires courantes et n’a rien à voir avec un gouvernement politique disposant d’un projet sociétal ou économique.
« Une lecture critique de la lettre de cadrage de ce projet de loi de Finances, montre qu’il a été élaboré dans les coulisses et sous la pression des organismes et des lobbys et que ses victimes seront les couches défavorisées », a-t-il martelé avant d’ajouter que ledit projet «manque de créativité et que le gouvernement se contente d’appliquer à la lettre les recommandations des diverses commissions nationales sans pour autant faire l’effort d’expliquer comment il les appliquera». Ce projet, a-t-il ajouté, manque également «d’une orientation rationnelle ou d’un plan de développement à même de donner une forte impulsion à l’économie». Il évoque la rationalisation des dépenses de l’Etat, mais ne dit pas comment il va réaliser cet objectif, tout en prenant des décisions qui vont à l’encontre de cela. Comment rationaliser les dépenses de l’Etat ?, s’est-il interrogé en précisant que le nombre de ministres a été non seulement revu à la hausse mais que certains d’entre eux ayant profité récemment du départ volontaire vont être rétribués par l’Etat et que des départements ministériels ont été scindés en plusieurs, ce qui augmentera le nombre des membres du cabinet, élargira le parc automobile de l’Etat et impactera inévitablement les dépenses de fonctionnement.
Ce projet de loi de Finances pénalise, également, toutes les couches sociales, car « c’est un projet qui prévoit d’augmenter la TVA sur les produits alimentaires sans prendre compte des répercussions de cette décision sur le pouvoir d’achat des citoyens», a averti Driss Lachgar
De plus, au lieu de lutter contre l’économie de rente, l’Exécutif compte octroyer des primes aux sociétés de transport public des voyageurs qui coûteront au budget de l’Etat 17 milliards de DH. Pis encore, «comment concevoir que plus de 16% des dépenses de l’Etat et 34% de ses recettes ne sont pas soumis au contrôle du Parlement vu qu’il s’agit de comptes spéciaux du Trésor?», a alerté Driss Lachgar avant de s’interroger «Où sommes-nous de la transparence ? Où sommes-nous de la reddition des comptes et de la responsabilité ?».
Ahmed Zaidi : Le projet de loi de Finances est une provocation
Pour sa part, le président du Groupe socialiste à la Chambre de représentants, Ahmed Zaidi, a sévèrement critiqué le projet de loi de Finances. « C’est un projet qui manque de vision politique et partant de volonté de réforme. C’est un projet marqué par la logique bureaucratique et comptable», tance-t-il. Mais il a annoncé que le Groupe socialiste est déterminé à contrer «toutes les tentatives de régression et le monopole de la part du gouvernement dans la prise de décisions décisives pour la nation marocaine».
Pour Ahmed Zaidi, ce projet de loi de Finances est une provocation puisque trois mois après la crise politique qui a paralysé l’Exécutif er son échec à restaurer sa majorité, le PJD a mis en place un gouvernement étranger au contexte marocain, à la Constitution et aux perspectives de réforme. Un gouvernement gonflé numériquement avec des secteurs dispersés et dont le quart de ses membres sont des technocrates, ce qui contredit la logique de la responsabilité politique. Le nouveau projet de loi de Finances reflète, donc, selon Ahmed Zaidi, «ces contradictions et la désorientation gouvernementale».
Le président du Groupe socialiste à la Chambre des représentants a, en outre, estimé que ce projet vise à freiner la dynamique de certains secteurs dont l’agriculture et à occulter certaines réformes structurelles. Des mesures qu’il a considérées comme étant un désengagement de la part du gouvernement de ses promesses de campagne et de son programme concernant la réforme des régimes de retraites, de la Caisse de compensation et du régime fiscal.
Adil Douiri : Le projet de loi de Fiances mènera le pays vers la crise cardiaque
Pour Adil Douiri, président de l’Alliance des économistes istiqlaliens, le projet de loi de Finances est «vide». Il a déploré, dans ce sens, que le gouvernement n’ait pas la volonté d’encourager l’emploi, notamment dans le secteur des impôts dont le nombre de fonctionnaires ne dépasse pas 300.
Il a mis en garde contre les répercussions du nouveau projet de loi de Finances dont l’application des dispositions mènera inéluctablement à «la crise cardiaque», tout en affirmant que plusieurs indices montrent que la situation actuelle du Maroc est comparable à celle qui avait marqué l’époque de l’ajustement structurel.
Il a, par ailleurs, mis en doute le fait que le gouvernement prévoit de doter la Caisse de compensation d’un budget de 33 milliards de DH sans pour autant expliciter les critères sur lesquels il s’est basé pour fixer ce montant.