
Trois policiers ont péri dans l'explosion d'une voiture piégée dans les environs de Mossoul (nord). La déflagration s'est produite alors que des soldats et des policiers étaient en train de fouiller une maison.
A Mossoul même, un agent de police a été abattu par des hommes armés.
Trois soldats ont par ailleurs été tués dans la province d'Al-Anbar, dans l'ouest de l'Irak.
Mossoul et Anbar sont majoritairement peuplées de sunnites, communauté minoritaire mobilisée depuis des mois contre le gouvernement, qu'elle accuse de la stigmatiser et de la prendre pour cible.
Des analystes estiment que les manifestations, associées à la réaction contestée des autorités, alimentent la violence en fournissant aux groupes armés une raison d'agir et la possibilité de le faire.
A Bagdad, des attaques à main armée isolées ont fait cinq morts, dont un policier.
L'Irak connaît un regain de violences depuis le début de l'année. Mais s'ils restent quotidiens, les attentats n'atteignent plus les niveaux du conflit confessionel de 2006-2007, quand plus d'un millier de personnes périssaient chaque mois dans les violences.