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C’est du 29 avril au 1er mai qu’aura lieu cette dixième édition qui connaîtra la participation de musiciens qui vont, une fois de plus, défendre les valeurs d’amour et de coexistence, que prône la Fondation des Trois Cultures, coorganisatrice de cet événement.
L’ouverture sera marquée par une œuvre éclatante avec Carmina Burana de Carl Orff ; une œuvre très forte et aux notes très appuyées qui ne manqueront pas de résonner dans tout l’ex-Mogador qui va également ouvrir les bras au jeune orchestre symphonique d’Andalousie, composé d’une centaine de chanteurs et de musiciens du chœur. Ce sera, à n’en point douter, un moment rare où se mêlent musique, chant et lyrisme.
En effet, le Printemps des Alizés est le rendez-vous par excellence de la musique de chambre et de l’art lyrique qui ne manquent pas d’amateurs à travers le monde. D’ailleurs, c’est pour cela que cet événement est très attendu car d’un côté il offre une musique différente et riche et d’un autre, il convient parfaitement à l’ambiance de la ville connue par son calme et sa sérénité.
Et si l’ouverture sera marquée par Carmina Burana, la clôture, elle, se fera sous le signe de Dvorak avec son Sabat Mater dont chacun reconnaît la marque et la profondeur pour avoir été écrit et mis en musique à une période très particulière de la vie de son auteur. 150 musiciens et chanteurs du chœur des Trois cultures, né à Essaouira en 2003 et l’orchestre des jeunes de l’Andalousie vont ainsi se retrouver sur la même scène pour interpréter des œuvres inédites en arabe et en hébreu spécialement écrites pour le Festival d’Essaouira.
Mais entre-temps, trois jours durant, à Dar Souiri, à l’Alliance franco-marocaine et sous le chapiteau de Bab El Menzeh, sextuor à cordes, quatuor lieder et airs d’opéra vont se succéder, puisant leur inspiration dans des répertoires aussi prestigieux que ceux de Brahms, Berlioz, Mozart, Bizet et Schonberg.
Mais la nouveauté cette année sera sans conteste l’introduction de la musique classique arabe en consacrant des moments qui seront dédiés à Mohamed Abdelwahab, Oum Kalthoum, Abdelhalim Hafez en plus du répertoire judéo-maghrébin et judéo-arabe.
L’édition de cette année va par ailleurs rendre hommage à un chef d’orchestre, Mohamed Boudrar, aujourd’hui disparu et qui, dès les années 70, avait su imposer son empreinte et enrichir la scène musicale par des compositions qui lui ont valu d’être reconnu et admiré par les plus grands musicologues. Une dixième édition qui s’annonce riche et prometteuse.