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En outre, 135.089 civils ont été blessés durant cette période.
En incluant les décès de combattants (soldats et insurgés), le chiffre pourrait atteindre 174.000.
Le conflit religieux dans lequel le pays a sombré en 2006-2008 est de loin la période la plus sanglante. En février 2006, un attentat perpétré contre un mausolée chiite à Samarra, au nord de Bagdad, avait marqué le début d’hostilités d’une violence inouïe, mettant aux prises les milices chiites et sunnites d’un côté, et les forces d’occupation étrangères de l’autre. Cette année-là, 31.418 civils ont péri dans des attaques. En 2007, les violences ont fait 20.930 victimes, souligne Iraq Body Count. Mais dix ans après l’invasion, l’Irak continue d’être endeuillé quotidiennement par des attentats et des assassinats ciblés. Entre 4.000 et 5.000 personnes meurent chaque année dans des violences, précise l’ONG. Bagdad est la région la plus meurtrière de tout le pays, devant les provinces du nord et de l’ouest, où les sunnites sont majoritaires, ajoute-t-elle.
Une autre étude parue vendredi dans la revue britannique The Lancet avait de son côté avancé le chiffre de 116.000 civils tués entre le début de l’invasion et le retrait américain, finalisé en décembre 2011.
Les insurgés sunnites, dont la branche d’Al-Qaïda en Irak, ciblent régulièrement la communauté chiite, majoritaire dans le pays, l’armée, la police et les organes gouvernementaux, dans l’espoir de déstabiliser le gouvernement du chiite Nouri al-Maliki.
Dimanche, l’Etat islamique d’Irak (ISI), qui regroupe les insurgés affiliés au réseau extrémiste dans le pays, a d’ailleurs revendiqué l’assaut contre le ministère de la Justice, lancé en plein Bagdad à la mi-journée jeudi dernier.
Trois voitures piégées ont explosé à proximité des ministères de la Culture et des Affaires étrangères, au moment où des assaillants tentaient de pénétrer dans l’enceinte du ministère de la Justice. Selon des sources médicales et de sécurité consultées par l’AFP, l’opération a fait 18 morts et 30 blessés. Cette attaque, et le fait qu’elle ait pu être perpétrée en pleine journée dans le centre de Bagdad, relance une nouvelle fois la question de la capacité de l’armée et de la police irakiennes à assurer la sécurité des Irakiens.