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«Houssein et Safia», réalisée par le grand cinéaste Abderrahman Tazi, est programmée sur la chaîne 2M. Tournée dans le magnifique décor de la ville de Chaouen, cette comédie sociale devrait durer 13 épisodes. L’occasion pour les téléspectateurs d’apprécier les précieux messages qu’elle véhicule durant 52 minutes. En effet, «chaque épisode met l’accent sur un problème en rapport avec l’environnement dans lequel nous vivons : l’environnement, la protection de la nature et les rapports humains», a confié à Libé Abderrahman Tazi.
La nouvelle série, dont le premier épisode a été diffusé hier soir, jeudi 3, sur 2M, relate l’histoire du très sympathique et candide Houssein, interprété par Rachid El Ouali, et de son épouse espiègle Safia (Samia Akarriou) dont la grossesse est presque à terme.
Certain de la vente de l’immeuble laissé en héritage par sa grand-mère, Houssein en concertation avec son épouse pense utiliser l’argent de la vente dans une affaire plus rentable. Mais avant et après d’innombrables tourments que leur impose le destin, Houssein doit se résoudre à poursuivre son activité d’apiculture rudimentaire et essayer tant bien que mal de subvenir aux besoins de sa petite famille.
Dans cette histoire, tournée dans une ambiance familiale et très amicale, les téléspectateurs apprécieront une grande attention à la nature, l’environnement et la solidarité qui donnent à la série un caractère convivial. Il faut dire qu’il régnait un « esprit familial pendant le tournage et surtout une harmonie entre les techniciens et les comédiens. Malgré les difficultés que nous avons eues avec le temps, du fait notamment de la pluie, tout s’est bien passé. Le discours que je fais à la veille de tout tournage, c’est la motivation. Qui permet à chacun de s’attacher au travail qu’il fait et d’apporter ainsi quelque chose de bon au groupe», souligne A. Tazi.
Voilà ce qu’il faut retenir du premier épisode. Salim, son ami et associé, ne pouvant se rendre à un congrès d’apiculteurs sur le miel, qui se tient dans la ville de Chefchaouen, demande à Houssein d’aller le représenter. Il y rencontre Bouchaïd, un vieil ami du «Msid» qui exerce la vague fonction de courtier. Ce dernier le persuade d’investir à Chaouen dans le domaine touristique, en achetant la demeure bradée d’une étrangère. Très vite, «Houssein s’emballe… et décide de quitter Tanger avec Safia, pour oublier ses mésaventures et commencer une nouvelle vie, qui mènera le couple malchanceux à Chefchaouen, Fès et Marrakech… », résume le synopsis.
«J’ai travaillé avec Abderrahman Tazi en 1996 dans «A la recherche du mari de ma femme». Il m’avait fait appel pour jouer dans la deuxième partie de ce film à succès. Depuis cette date, il est resté mon parrain, celui qui m’a révélée. Et c’est toujours avec plaisir que je travaille avec lui. C’était aussi un bonheur de travailler aux côtés de mon camarade Rachid El Ouali que j’ai rencontré en 1999 lors du tournage de «Ruse de femmes» (Kaïd Ensa) de Farida Benlyazid. Depuis lors, on s’est lié d’amitié. Rachid est un excellent partenaire qui a le sens de l’équilibre dans le jeu : il ne vous vampirise pas. Il y a une certaine complicité entre le personnage qu’il incarne et l’autre», apprécie Samia Akarriou.
Pour sa part, Rachid El Ouali nous a confié qu’il gardait d’excellents souvenirs du tournage de cette série. «Au-delà du scénario que j’ai beaucoup aimé, j’ai vraiment apprécié l’ambiance qui a régné pendant les trois mois du tournage, la collaboration avec Tazi et surtout avec Samia Akarriou que j’ai rencontrée dans d’autres tournages. C’est un bonheur de travailler avec Abderrahman Tazi : il prend bien soin de son image et de celle qu’il met en scène. A ses côtés, on se sent bien entouré parce qu’il sait ce qu’il veut et ne néglige rien : le verbe, les couleurs, les costumes, le décor, etc. C’est une chance pour moi de travailler avec lui», a-t-il dit.
Revenant sur la ville du tournage, Samia Akarriou nous a confié qu’elle est très liée à cette région. Et pour cause, «je suis originaire de Chaouen. Aussi, cela m’a fait vraiment plaisir de jouer dans mon action naturelle puis de retrouver les gens du Nord. Le choix de cette région a sûrement contribué aussi à m’intéresser à cette merveilleuse aventure. En plus des deux personnages de la série qui ont été quasiment façonnés à notre image», observe-t-elle avec joie.
Evoquant sa collaboration avec la chaîne d’Aïn Sebaâ, le cinéaste rappelle que «ce travail s’est construit depuis 7 à 8 ans avec des téléfilms et maintenant la série. Je trouve que c’est une chaîne qui a développé énormément la fiction et qui a un public. Autant dire que c’est un terrain très favorable pour le cinéaste que je suis de pouvoir poursuivre mon travail à la télévision».
L’avant-première de «Houssein et Safia» a eu lieu récemment à Casablanca en présence du réalisateur et de son équipe du tournage, des principaux acteurs et nombreux cinéastes.