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L'homme, qui dit s'appeler Tanguy Moulin-Fournier, lit un communiqué en français puis en anglais où il évoque les "conditions de vie très dures" des sept otages, dont ses quatre enfants, depuis leur capture "il y a 25 jours", selon cet enregistrement sonore transmis à l'AFP et qui pourrait être extrait d'une vidéo.
Le père dit être détenu par Jamaatu Ahlisunnah Lidda'awatiwal Jihad, (Groupe pour la propagation de l'enseignement du Prophète et le jihad, nom arabe par lequel le groupe islamiste nigérian Boko Haram se fait appeler).
Le chef présumé de Boko Haram, Abubakar Shekau, semble s'exprimer également dans cet enregistrement, dans un mélange de haoussa, une langue parlée très largement dans le nord du Nigeria, et en arabe.
Le 25 février, des individus se réclamant de Boko Haram ont diffusé sur Youtube une vidéo montrant cette famille.
Un ingénieur français, Francis Collomp, a également été enlevé en décembre, dans l'Etat de Katsina (Nord).
Le groupe Ansaru, considéré comme une faction dissidente de Boko Haram, avait revendiqué cet enlèvement dans un communiqué envoyé à la presse, dans lequel il mentionnait "le rôle majeur de la France dans l'attaque (planifiée) contre l'Etat islamique dans le Nord du Mali".
Ansaru avait également revendiqué l'enlèvement de sept employés étrangers d'une société libanaise, en février, et a annoncé leur exécution la semaine dernière.
Boko Haram est tenu pour responsable de la mort de centaines de personnes dans le nord et le centre du Nigeria mais n'avait jamais revendiqué d'enlèvement d'étrangers auparavant.
Ce groupe, dont les revendications ont changé plusieurs fois par le passé, est composé de plusieurs factions aux intérêts divergents.