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Sur le terrain, quinze personnes ont été tuées dans un attentat suicide à la voiture piégée à l'ouest de Damas, et six autres ont péri lorsque des obus sont tombés sur la capitale, selon des médias officiels.
La coalition de l'opposition s'est félicitée de l'annonce lundi par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de la tenue de Genève-2 le 22 janvier.
En même temps, "la coalition affirme son refus total de la participation de Bachar al-Assad et de tous les criminels responsables du meurtre du peuple syrien dans l'instance de pouvoir durant la période transitoire et exige qu'ils n'aient aucun rôle dans l'avenir politique de la Syrie", a souligné l'opposition dans un communiqué.
Bien que cette initiative diplomatique ait été rejetée par les jihadistes et les rebelles islamistes, majoritaires sur le terrain, la Coalition a jugé "très positive" l'annonce d'une date pour cette réunion, maintes fois reportée.
Elle réclame aussi "l’arrêt immédiat des massacres" et estime que la communauté internationale doit "faire en sorte que des aides humanitaires soient distribuées dans tout le pays et que les prisonniers soient libérés".
Son chef, Ahmad Jarba, a précisé au Caire que l'opposition se réunirait sous un mois pour discuter notamment de la conférence.
Le général Selim Idriss, chef de l'état-major de l'Armée syrienne libre (ASL), liée à la coalition, a lui affirmé être prêt à se rendre à Genève si les conditions qu'il pose sont satisfaites, en premier lieu la mise à l'écart de M. Assad.
"Si nous recevons des propositions qui aboutissent à la réalisation des demandes des révolutionnaires sur le terrain, nous participerons", a-t-il dit à la chaîne al-Jazeera. Son organisation est en net déclin sur le terrain.
De son côté, l'Iran, principal allié régional du régime syrien, a répété être prêt à participer "sans précondition" à Genève-2.
"La présence de l'Iran à la conférence de Genève-2 sera importante afin de résoudre la crise syrienne, et nous sommes prêts à participer aux négociations sans précondition", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, lors d'une conférence de presse à Téhéran.
D’un autre côté, une délégation officielle syrienne, "munie des directives du président Bachar al-Assad", participera à la conférence de paix fixée le 22 janvier à Genève, a affirmé mercredi une source au ministère syrien des Affaires étrangères.
"La Syrie annonce sa participation avec une délégation officielle munie des directives du président Bachar al-Assad et des revendications du peuple syrien, avec en premier lieu l'anéantissement du terrorisme", a indiqué cette source citée par l'agence officielle Sana.