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Il s'agissait de militaires du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres qui "ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d'autres", a précisé l'Elysée dans un communiqué.
Quelque 1.600 soldats français sont déployés en Centrafrique pour tenter d'y rétablir l'ordre aux côtés de 2.500 soldats de la force africaine.
"Le président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort au combat" de ces deux militaires, a poursuivi la présidence, précisant qu'il adressait "avec émotion ses sincères condoléances à leur famille et à leurs proches et les assure de la solidarité de la Nation dans ces douloureuses circonstances".
"Le chef de l'Etat exprime son profond respect pour le sacrifice de ces deux soldats et il renouvelle sa pleine confiance aux forces françaises engagées, aux côtés des forces africaines, pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire", a encore ajouté l'Elysée.
Les soldats français ont entamé lundi dans Bangui traumatisée par de récents massacres le désarmement des milices et groupes armés promis par Paris pour rétablir la sécurité en Centrafrique.
Un bref échange de tirs avait déjà éclaté en fin de matinée lundi près de l'aéroport M'Poko, selon des photographes de l'AFP.
Dimanche, le ministère de la Défense avait fait état d'une "tension" palpable entre soldats français et certains groupes armés dans les rues de la capitale centrafricaine.
Par ailleurs, dans certains secteurs de la capitale, des scènes de lynchage ont été signalées.
Dans le quartier Castor, après la découverte d'armes dans une maison par les soldats français, la foule s'est attaquée à un homme accusé d'être un combattant de la Séléka.
Dans une mosquée de PK 5, l'imam a montré aux journalistes les corps de deux hommes selon lui battus à mort par des chrétiens.
Face à cette situation encore tendue, les soldats français ont pour instruction de saisir toutes les armes qu'ils voient, a précisé le colonel Jaron.
"Nous avons désarmé toutes les personnes qui avaient des armes. C'est un message adressé à la population : nous sommes une force impartiale", a-t-il expliqué.
Avec le feu vert de l'Onu, la France a porté durant le week-end à 1.600 hommes ses effectifs en Centrafrique pour mettre fin aux affrontements interconfessionnels et prêter main forte à la force de paix africaine sur place. Cette force africaine doit être elle-même portée de 2.500 à 6.000 hommes.
Barack Obama a, par ailleurs, promis de soutenir les efforts déployés par la France et plusieurs pays du continent pour rétablir la sécurité en Centrafrique et protéger les civils.
Les dignitaires chrétiens et musulmans "appellent au calme et à la paix", poursuit-il. "J'invite le gouvernement de transition à se joindre à eux et à arrêter ceux qui commettent des crimes", ajoute le président.