Le troisième opus de la saga connaitra le retour de Martin Lawrence et Will Smith
-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Les réalisateurs Adil El Arbi et Bilal Fallah se sont rencontrés sur les bancs de l’école de cinéma de Bruxelles et depuis ils ne se sont plus jamais quittés. «On s’est rencontrés à l’école de cinéma, c’était une école avec que des blancs et Adil était le seul Marocain alors ça a cliqué tout de suite ; on était comme des frères ; on formait un gang», explique Bilal Fallah dans entretien accordé au site spécialisé «Ecranlarge». «En même temps, on était les seuls qui voulaient faire du cinéma hollywoodien, à l’école ce n’était pas vraiment quelque chose de positif parce qu’ils aimaient plus les films d’Haneke, de François Truffaut. C’est du cinéma qu’on aime bien mais ce n’est pas celui qu’on veut faire. Nous, c’est plus Jurassic Park, Spielberg, Scorsese… De là, on a fait notre court-métrage et chaque fois qu’il faisait un film, j’étais avec lui. A un moment c’est devenu organique : on travaille ensemble, on fait des films ensemble», précise-t-il. Adil El Arbi souligne, pour sa part, qu’ils ont également profité de l’absence de diversité dans le cinéma belge où il n’y a pas vraiment d’allochtones pour pouvoir attirer des gens qui voulaient entendre leurs histoires. «On a donc utilisé notre origine comme un atout, on a pu faire des sketchs pour une petite chaîne en Flandres et on a directement fait un long métrage avec le budget d’un court-métrage. On avait gagné un prix qui était normalement destiné à faire un court métrage professionnel, mais nous on a utilisé la thune pour faire un film», dit-il.
Concernant les genres de films préférés par les deux réalisateurs, Adil explique qu’ils aiment faire «des films où la ville est le personnage principal mais on n’a pas les budgets américains pour bloquer une rue. Si on veut avoir la ville comme décor, ben, faut aller tourner dans les rues. Faut utiliser l’environnement, ce qui aide aussi à avoir cette atmosphère vivante et urbaine de nos films». «On a grandi avec les films de Scorsese et Spike Lee qui se passent à New-York et quelque part, on veut essayer d’avoir notre version de New-York mais en Belgique. C’est un énorme challenge d’avoir un petit budget et d’essayer d’en faire un grand film. D’être créatif en fait», note le jeune réalisateur, avant d’ajouter: «En Belgique, il n’y a pas d’argent, mais au moins on fait ce qu’on veut : Parler des quartiers». «Mais un jour, on changera de spécialité et on fera un film de science-fiction, où on enverra des Marocains dans l’espace».