-
Après leur débat, Harris et Trump ratissent les Etats au cœur de leur duel
-
Trêve éphémère entre Harris et Trump autour de l'anniversaire du 11-Septembre
-
L'Asie du Sud-Est fait face aux destructions du typhon Yagi et plus de 200 morts
-
La Défense civile annonce 18 morts dans une frappe israélienne sur une école à Gaza
-
Mis en examen, le patron de Telegram Pavel Durov devra rester en France
Les domiciles de la patronne de BestImage, Michèle Marchand, et du journaliste de Paris Match, François de Labarre, ont fait l'objet jeudi de perquisitions, selon les sources proches du dossier. Dans cette interview, M. Takieddine avait retiré ses accusations contre l'ex-chef de l'Etat, après dans un premier temps, l'avoir accusé d'avoir touché de l'argent pour sa campagne présidentielle du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. "La vérité éclate", avait immédiatement triomphé l'ancien chef de l'Etat.
L'avocat de François de Labarre, Me Christophe Bigot, a estimé que l'arrestation, la perquisition et la garde à vue "pour une interview", "c'est extrêmement violent, et c'est une remise en cause des valeurs très préoccupante". Dans un communiqué, la directrice de publication de Paris Match, Constance Benqué, a dénoncé une "arrestation contraire à tous les principes démocratiques" relevant "d'une forme d'intimidation". L'entretien de M. Takieddine avait été publié peu après son incarcération au Liban dans le cadre d'une procédure judiciaire engagée contre lui. Le quotidien Libération avait évoqué en mars des mouvements de fonds suspects, évoquant de possibles tractations en marge de l'interview.
Selon le site d'information Mediapart, c'est "cette procédure qui a fait apparaître des négociations souterraines avec M. Takieddine visant à obtenir sa rétractation dans le dossier libyen". Deux mois plus tard, interrogé le 14 janvier à Beyrouth par deux juges d'instruction français chargés du dossier libyen, l'intermédiaire, connu pour sa versatilité, avait déclaré qu'il ne "confirm(ait) pas les propos" de l'entretien. Devant les magistrats, M. Takieddine était revenu à sa première version, selon laquelle la campagne présidentielle 2007 de M. Sarkozy avait reçu l'apport de fonds libyens. Tout en insistant sur le fait que lui n'y était pour rien. Il avait assuré que ses propos avaient été "déformés" par Paris Match, qui "appartient à un ami de Sarkozy". L'hebdomadaire est propriété du groupe Lagardère, dont Nicolas Sarkozy est membre du conseil de surveillance.