
«Les dons seront substantiels», a annoncé le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, à l’ouverture de la conférence «Ensemble pour le renouveau du Mali».
«Il s’agit d’aider les Maliens à construire un nouveau Mali (...) Il faut agir de front sur la sécurité, la démocratie et le développement», a-t-il ajouté.
Plusieurs chefs d’Etat participent à cette réunion, dont le Français François Hollande ou le Béninois Boni Yayi, qui a remercié «la communauté internationale pour son engagement à aider le Mali à retrouver la démocratie».
L’objectif de la conférence est de lever 1,96 milliard d’euros, une somme qui correspond à 45% du montant du Plan pour la Relance durable du Mali (PRED), présenté par les autorités maliennes pour remettre en marche le pays sur deux ans (2013-1014).
L’Union européenne a annoncé mardi qu’elle allait apporter 520 millions d’euros, un «soutien essentiel pour établir un Mali stable et prospère», a déclaré José Manuel Barroso, le président de la Commission, après avoir reçu le chef de l’Etat malien, Dioncounda Traoré.
M. Hollande devait annoncer que la France, premier partenaire bilatéral, apportera 280 millions d’euros pour les deux ans, selon une source diplomatique.
Intervenant à Bruxelles, le directeur général adjoint du FMI, Min Zhu, a qualifié de «sérieux» et «ambitieux» le plan malien. Il a insisté sur la nécessité de faire en sorte que «l’aide soit gérée de manière efficace» et que «la lutte contre la corruption» soit une priorité.