Deux Marocains lauréats des prix culturels de “l'Institut international de Palestine”


Libé
Jeudi 21 Octobre 2021

Deux Marocains lauréats des prix culturels de “l'Institut international de Palestine”

"L'Institut international de Palestine" a annoncé, lors de sa cérémonie annuelle organisée récemment dans la capitale jordanienne Amman, les lauréats de la neuvième édition des "prix culturels de la Palestine", parmi lesquels figurent deux Marocains.

Selon un communiqué de l'Institut, les "prix culturels de la Palestine" comprennent six catégories, à savoir le "Prix Naji al-Ali pour la caricature," remporté par le Marocain Ghamer Ali, le "Prix Edward Said de la critique orientaliste", attribué au chercheur marocain, le Dr Mohamed El Jarti, le "Prix de poésie - Moein Bseisu", décerné à Maryam Qosh de la bande de Gaza (Palestine) et le "Prix Ghassan Kanafani pour la littérature" octroyé à Douaâ Ibrahim (Egypte).

Il s'agit également du "Prix Jamal Badran pour l'art plastique" décroché par Gandhi Al-Jibawi de Jordanie, et le "Prix Walid El Khatib de la photographie", réparti en deux compétitions, la première porte le nom de "Thé" dont le prix est revenu à Ahmed Abdel Amir Lazem d'Irak, et la seconde intitulée "Les années 60" remportée par Hind Ahmed Wahdan d'Egypte.

Le membre du Conseil d'administration, président exécutif de "l'Institut international de Palestine", Assaad Abderrahman, a déclaré que "ces prix viennent préserver la présence arabe et internationale de la Palestine, en célébrant plusieurs créateurs palestiniens."

Les prix visent également à inciter les jeunes de la nation arabe, aussi bien dans le monde arabe qu'à l’étranger, à la créativité à l'instar des créateurs célébrés, a-t-il ajouté.

Selon lui, ces prix s'assignent comme objectifs de "souligner et maintenir ce que les grands créateurs palestiniens ont exprimé dans leurs travaux créatifs, notamment la préservation des droits nationaux palestiniens et le nationalisme arabe, des droits inaliénables".

"L'Institut international de Palestine" a été fondé par un groupe d'intellectuels pour être la première institution à se spécialiser dans la collecte de la connaissance scientifique sur les communautés d’origine palestinienne et arabe résidant dans les pays de la diaspora, ainsi que dans certains pays arabes.


Vente aux enchères
 
Artcurial Maroc organisera, le 30 décembre prochain à Mamounia à Marrakech, la cinquième édition de la vente aux enchères "Un Hiver Marocain", un rendez-vous incontournable des amateurs d’art.

Cette vente sera composée de trois sessions majeures : "Majorelle et ses contemporains" avec des œuvres, notamment de Dinet, Girardet, Roubtzoff, Legrand, Ackein, "Art moderne et contemporain" incluant des œuvres d’artistes tels que Chaibia, Melehi, Glaoui, Cherkaoui, Matisse, Miro, Picasso, Hartung et Chagall ainsi qu’"Art contemporain africain" comprenant des œuvres de Sidibé, Keita, Pilipili, Moke, Bertiers et Aboudia, indique Artcurial Maroc dans un communiqué.

"Si vous souhaitez inclure des œuvres dans cette vente, nos spécialistes à Marrakech et à Paris se tiennent à votre disposition pour toutes estimations gracieuses et confidentielles", souligne la maison de ventes aux enchères.
 
Oscars
 
En pleine crise sur le nucléaire, le Festival du court-métrage de Téhéran qui s'est ouvert cette semaine a été admis pour la première fois par l'Académie américaine du film dans le groupe habilité à sélectionner des œuvres éligibles aux prestigieux Oscars. L'académie a confirmé par mail à l'AFP que le Festival de Téhéran avait été ajouté "pour la première fois cette année en tant qu'unique festival qualificatif en Iran pour les courts-métrages".

Près de 200 films parmi lesquels 127 courts-métrages iraniens seront projetés au cours du festival qui s'est ouvert mardi et s'achèvera dimanche. Le jury est composé de cinq membres -- un Iranien, un Français, une Italienne, une Japonaise et un Autrichien. La demande iranienne d'homologation avait été rejetée dans un premier temps par les Oscars qui n'acceptent pas les festivals "gratuits", or celui de Téhéran l'est, a expliqué à l'AFP le président du 38e festival, Sadegh Moussavi.

"Nous avons répondu que notre pays était sous sanctions et qu'il est donc impossible à ceux qui désirent présenter leur film de payer les frais d'inscription. L'académie s'est finalement rangée à nos arguments et nous sommes donc le seul gratuit parmi les 130 festivals aptes à choisir des courts-métrage pour les Oscars", a-t-il ajouté.
Téhéran a dû démontrer à l'Académie américaine que pendant 37 ans des professeurs de cinéma et des cinéastes étrangers étaient venus en Iran à l'invitation du festival.


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