Fatma Brahim est l’une des représentantes du Polisario en Espagne. Plusieurs associations espagnoles soutenant le Polisario lui ont remis des fonds destinés aux familles les plus nécessiteuses dans les camps de Tindouf. Une mission de ces associations a rapporté que ces fonds ne sont jamais parvenus aux destinataires.
Cette révélation a poussé les dirigeants desdites associations à organiser un sit-in rassemblant des centaines de personnes sur la place Meiridia à Madrid revendiquant l’arrestation et l’inculpation de la représentante du mouvement pour l’interroger sur le sort de plusieurs millions d’euros collectés pour venir en aide aux populations des camps. Les manifestants dont des dizaines d’enfants des camps ont également fustigé le silence des responsables de la mairie qui, informés de l’escroquerie, n’ont pas bougé le petit doigt pour arrêter la coupable ni demandé à la justice d’ouvrir une enquête pour mettre fin aux nombreux détournements de fonds opérés par les représentations du Polisario en Espagne au détriment des populations des camps. A noter que les nombreuses tribunes médiatiques espagnoles qui ont rapporté la nouvelle accusent les dirigeants du Polisario d’enrichissement illicite au détriment des Sahraouis, à travers le détournement des aides qui leur sont destinées.
Ces dirigeants, indique la presse espagnole, figurent aujourd’hui parmi les plus riches spéculateurs fonciers en Europe. La presse espagnole souligne également qu’en l’absence de contrôle au niveau des représentations du Polisario, ces aides sont réparties entre leurs dirigeants en fonction des postes qu’ils occupent au sein de la hiérarchie du mouvement séparatiste.