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Qui se préoccupe encore du sort des détenus palestiniens en Israël ? Certainement pas les pays arabes, encore moins la communauté internationale qui manifeste peu d’intérêt à la question. Pourtant, le problème concerne des milliers de personnes, qui croupissent dans les geôles israéliennes. Leur condition de détention est des plus exécrables.
C’est systématique. Ces prisonniers ne jouissent d’aucun droit, dans un Etat que les pays occidentaux qualifient d’île de démocratie dans une mer de dictature. Mais, ce qui caractérise cette situation reste l’impunité totale. Aussi bien la position politique occidentale que le bon sens des médias européens et américains, consacrent un black-out qui tourne au crime et à l’abject !
De tous les âges, de toutes les couches sociales et de toutes les tendances politiques, les détenus palestiniens sont des sous-humains. Leurs grèves de la faim se multiplient en guise de protestation, en vain. C’est l’un des combats de tout un peuple. Depuis 1967, Israël a arrêté près de 750 mille personnes.
Aucun régime politique et aucune dictature n’ont commis de tels crimes. La machine de guerre sioniste n’a, en effet, ménagé ni enfants, ni femmes, ni vieillards. Les civils et même ceux qui occupent des fonctions de responsabilité politique dont 13 députés sont jusqu’à nos jours incarcérés dans les prisons israéliennes.
Majed Bamia, un jeune Palestinien, a pris ce dossier en main. Il essaye, autant que faire se peut, de conscientiser la communauté internationale. Car, selon lui, seules des pressions et une unanimité internationale sur cette question sont à même de réprimer ces actes qui violent les droits de l’Homme. Malheureusement pour Majed et sa campagne, le monde ne voit qu’à travers les caméras occidentales. Et l’on constate que même ce qui se passe actuellement à la mosquée d’Al Aqsa ne les intéresse pas. La loi du « mort-kilomètre » est directement proportionnelle à ce qui ne doit pas toucher ni déranger Israël.