-
La FDT commémore le 1er Mai : “ Les droits justes et légitimes ne peuvent souffrir aucune concession ni tractation ”
-
Code de procédure pénale : Le CNDH présente plus de 100 recommandations
-
Débat à Dakhla sur les stratégies de marketing territorial au service d'une croissance durable
-
Atelier régional sur les données électroniques préalables
Une position claire et cohérente
Lors d'une audition devant la Commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale, Jean-Noël Barrot a répondu indirectement aux campagnes de désinformation orchestrées par certains médias à la solde de la junte militaire algérienne concernant la position de la France sur le Sahara marocain.
Malgré un récent réchauffement diplomatique entre la France et l’Algérie, marqué par un entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune, la position française sur le Sahara marocain demeure inchangée. Jean-Noël Barrot a tenu à préciser que ce soutien est en cohérence avec les efforts internationaux pour résoudre ce conflit vieux de plusieurs décennies.
« Il y a quelques mois, nous avons exprimé notre vision du présent et de l’avenir du Sahara occidental qui s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine en conséquence directe du plan d’autonomie marocain », a déclaré le chef de la diplomatie française devant la Commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale. « Il n’y a pas aujourd'hui d’autres solutions réalistes et crédibles », a-t-il tenu à rappeler. Ceci s’inscrit dans le cadre d’"une solution politique durable et mutuellement acceptable aux Nations unies et nous soutenons les efforts onusiens en vue de ce dialogue", a ajouté M. Barrot, précisant qu’il aura l’occasion "d’en parler dans quelques jours avec mon homologue marocain Nasser Bourita à Paris".
Dans un message adressé à SM le Roi Mohammed VI en juillet 2024, le Président français, Emmanuel Macron avait affirmé que la France «considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine».
M. Macron avait assuré le Souverain de "l’intangibilité de la position française sur cet enjeu de sécurité nationale pour le Royaume» et que son pays «entend agir en cohérence avec cette position à titre national et au niveau international».
Le chef de l'Etat français avait également réitéré avec force le soutien de la France à la souveraineté du Royaume sur son Sahara lors d’une séance conjointe des deux Chambres du Parlement marocain le 29 octobre dernier, à l'occasion de sa visite d'Etat dans le Royaume en déclarant : "Et je le réaffirme ici devant vous. Pour la France, le présent et l’avenir de ce territoire s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. L’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue”.
Albares : Sortir de l’impasse politique
Par ailleurs, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a exprimé son souhait de voir une résolution rapide du conflit artificiel autour du Sahara marocain, critiquant ceux qui « s’accrochent à des principes supposés» et prolongent indéfiniment l’impasse politique.
«Il me semble extrêmement irresponsable que quelqu'un se base sur des principes supposés pour maintenir une situation comme celle-ci gelée pendant cent ans de plus, deux cents ans, un siècle, deux siècles », a déclaré le ministre espagnol dans une interview accordée à La Cafetera de Radiocable, tout en exprimant son soutien aux efforts de l’ONU et de son envoyé spécial, Staffan De Mistura, et en appelant les parties concernées à une dynamique de dialogue constructif.
Le chef de la diplomatie espagnole a également réaffirmé la position de l’Espagne sur la question du Sahara marocain. A rappeler que Madrid a adopté, depuis mars 2022, une position claire en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara, qu'Albares considère comme «la base la plus sérieuse, réaliste et crédible» pour résoudre ce conflit vieux de plusieurs décennies. Cette décision a marqué un tournant dans la politique espagnole, qui avait auparavant maintenu une neutralité relative sur cette question. En avril 2024, Albares a réitéré cette position devant le Congrès espagnol, soulignant que «notre position reste celle du 7 avril 2022», en référence à la déclaration conjointe hispano-marocaine.
Elias Rayane