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«Contre le chantage politique et la paupérisation». Tel est le slogan phare choisi par la direction de l’USFP pour ce rassemblement. Mais cela n’a pas empêché les participants d’user d’autres slogans qui convergent tous vers le même objectif.
Sur les murs du complexe, plusieurs pancartes ont été affichées pour dénoncer la politique gouvernementale. «Non à l’augmentation des prix et non au gel des salaires», lit-on sur l’une de ces banderoles. Une autre annonce que «La parité est un droit constitutionnel», et une troisième plaide «Pour la mise à nu de toutes les manœuvres portant atteinte au pouvoir d’achat du citoyen». Une quatrième appelle à la constitution d’un «Large front social moderniste pour contrer la politique antipopulaire du gouvernement».
Les banderoles et les caricatures brandies notamment par la jeunesse ittihadie reflètent le malaise social qui règne au Maroc suite aux dernières décisions du gouvernement Benkirane. «Urgent : les commerçants au bord de la faillite», lit-on sur l’une d’elles et sur une autre «Halte à l’exclusion et à la hogra», ou encore «Touche pas à ma scolarité».
Les participants ont également entonné des slogans demandant le départ du gouvernement Benkirane qui n’a rien fait depuis son investiture il y a près de deux ans : «La crise est là, le gouvernement est absent» ou «Le peuple veut le départ du gouvernement», ou encore «On ne va pas payer la facture de la mauvaise gestion gouvernementale».
L’autre slogan qui a été entonné, à savoir: «Non aux recommandations de la Banque mondiale», critique l’application aveugle et mécanique des recommandations de cette institution financière par le gouvernement au détriment du pouvoir décisionnel de l’Etat et de la souveraineté nationale.
Certaines organisations ont profité de cette occasion pour diffuser leurs doléances. Par exemple, les diplômés chômeurs ont distribué des tracts appelant à la participation à la marche qui devait avoir lieu hier matin à Rabat à l’occasion de la Journée nationale du chômeur.
Un autre tract a été distribué également par plusieurs associations de «Douar Al Arab» à Essaouira, à travers lequel elles exhortent les autorités à mettre fin à l’isolement de leur douar et appellent les partis de l’opposition à les soutenir dans leur combat pour la dignité.










