-
Création du réseau international des mécanismes nationaux des droits de l'Homme
-
Série d’entretiens d’Abdellatif Hammouchi avec ses homologues espagnols
-
"Les Conseils des préfectures et des provinces et les défis de la transition numérique" au centre d'une journée d’étude
-
Ouverture à Rabat de la 3ème édition du Forum annuel MD Sahara
-
Akhannouch n’apprécie pas les vérités soutenues par le CSEE. Et il le fait savoir
L’idée est originale du fait que lesdits textes consistent à forger à partir de proverbes et d’adages tirés de la culture populaire, des expressions rapprochantes et à même de dénoncer ce fléau qui gangrène notre société à tous les niveaux. La parole demeure la forme d’expression la plus adéquate car ainsi le message véhiculé s’infiltre plus aisément et tout un chacun se sent interpellé. Grâce à de telles initiatives, la corruption ne sera plus considérée comme une fatalité, un passage obligé afin d’arracher ses droits. A cet effet, l’arsenal juridique doit suivre en apportant sa contribution dans l’édifice d’une société anti-corruption. Après une grande période de vide, un projet de loi a été finalement adopté par le Conseil des ministres en attendant qu’il soit présenté devant le Parlement. Ainsi, les dénonciateurs de faits de corruption qui risquaient auparavant d’être considérés comme des complices seront mis en confiance. Ils finiront par voir en leur témoignage plus un acte citoyen qu’une délation.
Certes c’est une goutte d’eau dans l’océan des réformes que le Maroc entend mener afin de tracer son chemin dans le sillage des nations démocratiques mais les efforts demeurent louables et prometteurs.