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Ce qui a logiquement suscité la curiosité, l’intérêt et l’engouement des usagers de la route chez nous. En parallèle, un marché de ces gadgets commence à se développer à travers le Maroc. Le prix de ces appareils varie selon leur qualité, marque et capacité à brouiller les radars les plus sophistiqués. Le nouveau Code de la route considère que le fait de placer, d’adapter, d’utiliser un appareil, dispositif destiné soit à déceler la présence, soit à perturber le fonctionnement d’instrument servant à la constatation des infractions est un délit sanctionné par la mise immédiate à la fourrière du véhicule et la confiscation de l’instrument utilisé. Contrairement au Code cher à Ghellab, dans bon nombre de pays, on ne distingue pas les détecteurs des avertisseurs de radars.
Le détecteur ou brouilleur est interdit par le Code de la route français. Ces appareils permettent de capter les ondes en provenance des radars et induisent la perturbation de leur fonctionnement. Ils sont capables d’avertir la présence de radars mobiles. En France, par exemple, le Code de la route punit l’usage et la détention de ces appareils d’une amende de 1.500 euros avec le retrait de 2 points du permis de conduire. La seconde catégorie comprend les appareils avertisseurs des radars.
Ces derniers permettent de signaler les radars automatiques (radars fixes) présents sur un itinéraire déterminé à l’avance. L’avertisseur radar est incapable de signaler la présence d’un radar mobile. Son utilisation n’est pas illégale. Pour le Code marocain, s’équiper de ce genre d’appareils constitue une infraction. Et puis on trouve la fameuse bombe miracle antiradar ou le spray antiflash qu’on vaporise sur les plaques d'immatriculation, et qui les rendraient invisibles lors d'un flash de radar. Une fois vaporisées, les plaques deviennent illisibles.
Lorsqu’on étale la laque sur les plaques, un film réflecteur se pose sur ces dernières empêchant la lumière du flash d’être opérationnelle. Une autre parade moins chère que les brouilleurs mais qui reste illégale. Ce qui est sûr, c’est qu’on constate à travers plusieurs places de vente de marchandises de contrebande ou de produits imités tel le Souk Derb Ghallef ou à Meknès, Rabat, Tanger ou encore Oujda pour ne citer que ces villes, un engouement et une grande curiosité des usagers des routes pour en savoir plus sur ces gadgets et s’en procurer pour déjouer le contrôle des radars dont une partie n’est pas encore opérationnelle pour plusieurs raisons.
D’autres automobilistes préfèrent s’en procurer à travers des membres de la famille vivant à l’étranger pour éviter toute escroquerie. Et bon nombre d’automobilistes de chez nous s’informent sur les meilleures manières de déjouer un radar à travers le net ou les réseaux sociaux ou encore des guides pratiques édités par des spécialistes. Mais la meilleure manière, c’est de respecter la limitation de vitesse qui reste la principale cause des accidents mortels chez nous.