-
La Maison de la poésie de Tétouan lance sa nouvelle saison culturelle
-
A Lyon, la culture marocaine millénaire s'invite dans la plus grande esplanade d’Europe
-
Les causes nationales dans la poésie du Malhoun au centre d'une conférence dans le cadre du Festival "Malhouniyat"
-
Quand Gad Elmaleh se livre : Entre rires, émotions et attachement profond au Maroc
Avant de quitter ce monde, lâchement assassiné à l’âge de 26 ans, Cheb Hasni avait révolutionné le raï et avait séduit des millions de jeunes Algériens avec sa belle voix et ses chansons romantiques. Son concert à Alger au stade 5 Juillet archicomble, une année avant sa mort, reste une preuve irréfutable de son statut d'icône. Il est d’ailleurs le plus grand vendeur de CD raï depuis 20 ans.
«Alors qu’il était prédestiné à un avenir radieux, la décennie noire et la folie meurtrière et terroriste en Algérie, dépassant l’entendement, avaient décidé de l’éliminer, un certain jeudi 29 septembre 1994. Il a été lâchement assassiné devant chez lui, dans son quartier natal de Gambetta, à Oran, la patrie du raï», lit-on dans les colonnes du journal algérien «El Watan». Ce jour-là, le temps s’est arrêté à Oran. Il était 11h30, alors que Hasni se trouvait à quelques mètres du seuil de son domicile, dans son quartier natal de Gambetta, un individu s’approcha de lui. Croyant naïvement qu’il avait affaire à un fan, Hasni se prêta à la perfide sollicitation en abordant avec confiance celui qui sera son assassin. L’on dit que celui-ci enlaça Hasni, lui posant amicalement le bras sur l’épaule tout en discutant avec lui. Et puis, une détonation déchira le ciel. Hasni s’écroula. Il venait de recevoir une décharge de canon scié à bout portant, dans le cou. Il fut achevé par un second coup de feu à la tête.
Quelques jours après sa mort, le Groupe islamiste armé (GIA) revendiquait l'attentat dans son bulletin clandestin. Le tract signé Ryad B stipulait que le chanteur était aux yeux du GIA «un ennemi de Dieu qui propageait le mal dans le pays».