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Mohamed Grine du bureau politique du PPS a indiqué que la position de l'Espagne vis-à-vis de ce dossier a connu des changements positifs. Il a rappelé également que l'avenir dans la région « est celui de l'union et de la démocratie » tout en signalant que l'idéologie séparatiste n’engendrera que la haine et la guerre dans une région victime de ce conflit.
De son côté, Ali Boutoila, membre du bureau exécutif du PADS, a souligné que son parti soutient l’intégrité territoriale du Maroc ainsi que l'union maghrébine. Il a précisé que la solution à ce problème est celle de l'autonomie des provinces sahariennes dans le cadre d'une régionalisation avancée et démocratique.
Mohamed El Moutawakil, membre de la CODESA, a souligné que les Sahraouis, comme les militants des mouvements progressistes marocains ont subi de la torture dans les années de plomb, « chose qui a fait naître un sentiment d'humiliation chez ce peuple qui défend aujourd'hui son droit à disposer de lui-même».
D'ailleurs, cette opinion a été partagée par Mustapha Labrahma, membre du bureau exécutif de Nahj démocrati, qui a rappelé que le mouvement marxiste léniniste a milité en faveur de ce droit. De plus, a-t-il signalé, l'Etat est appelé aujourd'hui à enlever toute sacralité à ce dossier pour que tous les Marocains puissent exprimer leurs opinions.
Pour Kamal Lahbib, secrétaire général du Forum des alternatives Maroc, les anciennes générations n'ont pas pu apporter de solutions à ce dossier complexe. Ainsi, il propose à ce qu’un débat national soit ouvert et que les jeunes puissent y participer amplement.
De son côté, Mohamed El Ghaloussi, secrétaire général de la jeunesse du PADS, a affirmé que le dossier du Sahara relève d'une cause nationale qui a été débattue et gérée secrètement par les appareils étatiques non-populaires. Il a indiqué, en outre, que le débat doit être ouvert davantage.
A la fin de cette rencontre, Mohamed Essabar, ex-président du Forum Justice et Vérité et modérateur de ce débat, a souligné l'importance de cette réunion qui vise à permettre à tous les acteurs d'exprimer leurs opinions pour mieux défendre la marocanité du Sahara loin de tout chauvinisme ou dogmatisme.