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Outre la place de la littérature marocaine en langue espagnole et son rôle de pont culturel avec l’Amérique latine, les intervenants lors des débats organisés à Viña del Mar, ont passé en revue la présence du Maroc et de sa culture dans les écrits de grands auteurs sud-américains.
De l’avis de María Kodama, veuve du célèbre écrivain Jorge Luis Borges (1899-1986), les voyages de ce dernier au Maroc ont fortement impressionné l’auteur argentin de renommée mondiale.
Devant une assistance toute ouïe, Mme Kodama, également universitaire, écrivaine et traductrice, s’est remémorée son voyage avec Borges à Marrakech dans les années 1980, affirmant que ce dernier était un grand admirateur de la civilisation et la culture des pays arabes, dont le Maroc, et célébrait souvent cette culture dans ses livres, en particulier dans son récit "Les deux rois et les deux labyrinthes" (Los dos Reyes y los dos laberintos), contenu dans son célèbre ouvrage "L'Aleph", dans lequel Borges laisse libre court à son imagination pour tisser une histoire avec comme toile de fond les cultures et civilisations arabes.
Pour cette écrivaine qui maîtrise de nombreuses langues et s'adonne à la traduction, le Maroc, une terre de diversité culturelle, de tolérance et d’ouverture mais aussi de convivialité, est riche par sa culture, par les brassages qu’offre sa civilisation et par la pluralité de sa société.