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Dans leur lettre dont Libé dispose d’une copie, les plaignants déplorent ce qu’ils appellent «le laxisme judiciaire à l’endroit d’un promoteur immobilier (H.S) qui a spolié des milliards de centimes et arnaqué 42 familles marocaines dont la plupart sont des MRE».
Le 31 octobre 2017, ces plaignants avaient déposé une plainte pour abus de confiance, escroquerie et fraude au parquet du tribunal de première instance (Numéro 4016/3101/2017), dans laquelle ils ont affirmé avoir été victimes d’une escroquerie de la part d’un promoteur immobilier (H.S), qui a agi en nom propre et pour le compte d’une société fictive et leur a vendu des appartements dans un projet (résidence Ouzoud les jardins verts) à Sidi Bouzid à El Jadida sans les leur remettre.
Ils ont également déposé une autre plainte le 6 février 2018 pour escroquerie contre ce même promoteur et ses associés, à savoir sa femme et ses deux fils au tribunal de première instance à El Jadida sous le numéro 594/3101/2018.
Selon la même lettre, l’enquête n’a paradoxalement pas visé la fille du promoteur, ou son fils et encore moins sa femme.
Le tribunal a décidé la jonction de ces deux plaintes et le promoteur a été déféré, seul et en détention préventive devant le juge d’instruction. Mais il a été relaxé par la suite.
Les plaignants ont affirmé que ledit promoteur a commencé à «nous défier ouvertement en affirmant qu’il ne nous permettra jamais de rentrer dans notre droit. Pis encore, il a déposé une plainte contre nous et a commencé à nous menacer», a souligné la lettre adressée à Mohamed Abdennabaoui.
Après avoir reçu de nouveaux documents accusant, selon leurs dires, ce promoteur immobilier, les plaignants ont déposé une nouvelle fois une plainte, sans que celle-ci n’aboutisse.
Ils ont, par ailleurs, rappelé qu’ils ont déjà déposé une plainte le 1/10/2018 sous le numéro 6718/23/2018 auprès du président du Parquet général qui l’a transmise à la Cour d’appel d’El Jadida pour enquête. «Mais, malheureusement, jusqu’à présent rien n’a changé», a conclu la lettre des familles plaignantes.