Hormis les stations balnéaires, les Assises sont censées débattre des questions se rapportant au produit touristique, à la compétitivité de la destination Maroc, au tourisme interne ainsi qu’à la place du tourisme dans le développement économique du pays.
Il ne faut pas non plus oublier que le secteur touristique traîne une mauvaise réputation. Environ 63% des salariés des établissements et unités hôteliers perçoivent un salaire mensuel de 2000 DH et travaillent plus de 50 heures par semaine. Ces chiffres troublants en disent long sur la valorisation des ressources humaines par l’entreprise touristique et par conséquent, sur la qualité du service dans nos établissements touristiques.
La feuille de route des Assises du tourisme, qui se tiennent dans un contexte international de crise, étant claire, c’est à leurs initiateurs de réfléchir sur les dysfonctionnements de cette profession et d’apporter les corrections nécessaires. Il sera donc incongru et incroyable d’organiser des festivités à Saidia tandis que le reste des stations pose d’énormes problèmes.