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Les effectifs de l'opération de maintien de la paix Sangaris ont été portés à 1.600 hommes samedi soir, a annoncé le président François Hollande, et des troupes françaises, notamment venues du Cameroun, ont commencé à se déployer ailleurs que dans la capitale. L'Union africaine, a quant à elle, décidé de porter à 6.000 hommes sa force multinationale d'interposition dans le pays (Misca), qui compte actuellement 2.500 soldats.
Le pouvoir centrafricain a ordonné à toutes les forces armées, à l'exception des soldats étrangers de maintien de la paix et de la garde présidentielle, de se retirer des rues de la ville à compter de samedi 15h00 (14h00 GMT).
Les tirs se sont calmés dans la journée mais les attaques contre les civils se sont poursuivies, selon les ONG présentes sur place.
Le pasteur Antoine Mbao Bogo, président de la Croix-Rouge centrafricaine, a annoncé que son organisation avait recensé 394 morts à Bangui depuis le début des affrontements jeudi. Il a encore signalé des attaques samedi dans certaines parties de la ville et a dit craindre un bilan bien plus lourd. Des hélicoptères et des avions français ont survolé samedi Bangui à basse altitude, où les patrouilles terrestres ont été multipliées par trois, au surlendemain du feu vert du Conseil de sécurité de l'Onu à une intervention militaire de la France.
Dans le quartier Combattants, des habitants ont accueilli dans la liesse les patrouilles françaises.
Les forces françaises de Sangaris, venues épauler la Misca, ont également commencé à se déployer ailleurs qu'à Bangui, vers le nord de la République centrafricaine et, à partir du Cameroun, dans l'ouest de la RCA. Des soldats français en provenance du Cameroun sont notamment entrés à Bouar.
A Paris, à l'issue d'un mini-sommet franco-africain consacré samedi soir à la Centrafrique, le président François Hollande a plaidé pour l'organisation la plus rapide possible d'élections dans ce pays, jugeant difficile de laisser en place l'actuel président intérimaire, Michel Djotodia, chef des ex-rebelles de la Séléka.
Cette déclaration du chef de l'Etat français a été contestée par le porte-parole du gouvernement de la RCA qui a déclaré que Djotodia resterait en fonction jusqu'à la fin de la période de transition.