-
Université de Fès : Un budget de 263 MDH pour le renforcement de la densité du personnel de la santé à l'horizon 2030
-
Éclairage à Casablanca sur le rôle de l’université dans la promotion de la science ouverte
-
Le Forum international de l'étudiant fait escale à Laâyoune
-
Le Maroc déploie d'énormes efforts pour assurer la protection juridique des non-voyants et des malvoyants

L'opération de démantèlement de cette cellule, qui s'inscrit dans le cadre des opérations proactives pour faire face aux menaces terroristes, a été menée sur la base des investigations minutieuses de la Direction générale de la surveillance du territoire national, ajoute le ministère.
Ces investigations ont révélé que les mis en cause entretenaient des liens étroits avec la cellule terroriste démantelée en août dernier dans le Nord du Royaume et à Fès, spécialisée dans le recrutement de combattants pour rallier ''l'Etat islamique» et dont les membres faisaient l'apologie du terrorisme et des actes barbares commis par les combattants de l'organisation terroriste précitée.
L'un des membres de cette cellule terroriste avait recruté et envoyé son frère pour rejoindre l'EI, où il a trouvé la mort fin 2014, précise la même source.
Les mis en cause seront déférés devant la justice dès l'achèvement de l'enquête menée sous la supervision du Parquet général compétent, conclut le communiqué.
Rabat, rappelle-t-on, a renforcé ses mesures de sécurité au cours du second semestre 2014, après avoir fait état d'une «menace terroriste sérieuse», et les démantèlements de cellules se sont accélérées.
A la mi-décembre, au terme d'une opération conjointe avec Madrid, sept personnes ont ainsi été arrêtées en Espagne et au Maroc dans le cadre d'une enquête sur le recrutement de femmes devant être envoyées en Syrie et en Irak.
Quelque 1.500 à 2.000 Marocains ont récemment rejoint des groupes comme l'EI, selon des chiffres officiels, et les autorités marocaines craignent en particulier leur retour dans le Royaume, où ils sont susceptibles de perpétrer des attaques.
En septembre dernier, la législation antiterroriste a été complétée et plus d'une trentaine de condamnations ont été prononcées depuis, la plupart à des peines de deux à cinq ans de prison ferme.