
Le Premier ministre a souligné la volonté des autorités "de déjouer toute tentative de déstabilisation du pays".
Trois personnes ont trouvé la mort et 14 autres ont été blessées mardi dans l'explosion d'une voiture piégée à Benghazi (est), laquelle explosion ne serait qu'un "accident", ont affirmé les autorités.
Le 23 avril, l'ambassade de France à Tripoli avait été ciblée par un attentat à la voiture, dans lequel deux gendarmes français et des Libyens ont été blessés et d'importants dégâts matériels ont été enregistrés.
En raison de l'insécurité, Londres et Washington ont décidé la semaine dernière d'évacuer une partie du personnel de leurs ambassades à Tripoli, où d'autres chancelleries occidentales ont réduit leurs effectifs.
"Je comprends la décision des pays (...) de réduire le personnel de leurs ambassades en Libye pour veiller sur leurs citoyens et diplomates", a affirmé M. Zeidan, en expliquant cette poussée de violence par le fait que certains groupes "voient en la construction de l'Etat et la formation du gouvernement une atteinte" à leurs intérêts.