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Le ministre de l’Intérieur a soumis aux partis politiques un découpage qui ne diffère guère, à quelques détails près, du précédent, avec l'ajout de nouvelles circonscriptions pour être en adéquation avec la création de 13 nouvelles provinces, ce qui a donné lieu à la réduction de la taille de certaines circonscriptions et donc du nombre de sièges dans les listes. Si ce n’est pas un scrutin uninominal cela lui ressemble. D’autre part et dans certains cas, la création de ces nouvelles circonscriptions n’aura aucune incidence sur le nombre de sièges existants, le projet ne prenant pas en compte ces nouvelles données, comme c’est le cas par exemple pour la circonscription de Béni Mellal, dont 100.000 habitants ont rejoint Fqih Bensaleh, laquelle a gardé le même nombre de sièges. De même que pour Berrechid qui a vu l’annexion de nombreuses communautés rurales, qui dépendaient de la circonscription de Settat, et qui a aussi gardé le même nombre de sièges, d’autres exemples aberrants existent, comme le surgonflement de la circonscription de Sidi Kacem.
D’un autre côté, et puisque le projet institue le principe d’une circonscription par province, qu’en sera -t-il alors des grandes villes comme Marrakech, Rabat, Fès, Beni Mellal, Azilal, Kénitra, Safi, Settat, Khouribga, Taounate et Salé ? Seront-elles divisées en petites circonscriptions?
Les partis ont présenté leurs propositions lundi dernier lors d’une réunion tenue au ministère de l’Intérieur, réunion qui n’a abouti à aucun consensus sur les modifications essentielles à apporter au projet de découpage pour qu’il soit équilibré et compatible avec la création de nouvelles provinces.
Ces modifications doivent aussi être apportées pour répondre aux revendications du peuple marocain quant à l’immunisation du processus électoral par la généralisation de l'agrandissement des circonscriptions, au lieu de leur réduction, afin de limiter les opérations d'achat de voix.
Le ministère a promis que les remarques des partis seront prises en considération avant la présentation du décret d’application au prochain Conseil de gouvernement. Espérons que la montagne n’accouchera pas d’une souris.











