-
12 doctorants en finale du concours "Ma thèse en 180 secondes"
-
Nabil El Jay : La représentativité des auteurs et des titulaires des droits voisins au CA du BMDAV est une pierre angulaire pour moderniser le secteur
-
La richesse culturelle de la ville du Détroit mise en avant au 1er Festival des trois rives
-
Une belle brochette d’humoristes marocains à l’affiche lors de la première soirée de Comediablanca
Le comédien Michel Bouquet, géant du théâtre et du cinéma français, est décédé mercredi à l'âge de 96 ans, a annoncé son service de presse.
"Michel Bouquet est décédé en fin de matinée dans un hôpital parisien", a précisé la même source, citée par les médias de l’Hexagone.
Monument du théâtre français, il était connu pour avoir joué pas moins de 800 fois « Le Roi se meurt » d'Eugène Ionesco et a été césarisé deux fois pour ses rôles à l'écran.
Né à Paris le 6 novembre 1925, il avait débuté sur scène au Théâtre de Chaillot, à 17 ans, avant qu’en 1946, Jean Anouilh lui confie son premier rôle important dans Roméo et Jeannette au théâtre de l’Atelier.
Suivront de saisissantes prestations dans des pièces de Pinter, Beckett, Thomas Bernhard ou Camus. Le comédien adorait défricher les grands textes. En 75 ans, il joua une soixantaine de pièces avec deux auteurs de prédilection : Molière et Ionesco.
Il s’est distingué tout particulièrement dans le rôle de Bérenger Ier dans « Le Roi se meurt » d'Eugène Ionesco, qu’il joua durant près de vingt ans dans plusieurs théâtres parisiens et en tournées.
Ce rôle lui vaudra en 2005 son second Molière du comédien, après celui qu'il reçoit en 1998 pour « Les Côtelettes » de Bertrand Blier. L'Académie lui remettra aussi un Molière d'honneur pour l'ensemble de sa carrière en 2016.
Le grand public le découvre à la fin des années 60 grâce au cinéma. Il remporte deux César : le premier en 2002 pour « Comment j’ai tué mon père » d’Anne Fontaine. Et le second en 2006 pour Le promeneur du champ de Mars de Robert Guédiguian dans lequel il campe un François Mitterrand magistral.