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Deux rebelles ont péri dans ces affrontements et les premières informations font état de morts également parmi les soldats, a précisé l’ONG qui s’appuie sur un large réseau de militants et de médecins à travers la Syrie.
D’autres combats avaient aussi lieu près de Wadi Deif, l’une des dernières places fortes militaires encore aux mains de l’armée dans le nord-ouest du pays, sur laquelle le Front jihadiste Al-Nosra a lancé il y a près d’une semaine une offensive, selon l’OSDH.
Les rebelles ont resserré leur étau autour de cette base depuis le 9 octobre, après s’être emparés de la ville proche de Maaret al-Noomane, située sur la route stratégique reliant Damas et Alep (nord).
Toujours dans la même province d’Idleb, des soldats à bord d’hélicoptères ont largué des barils bourrés d’explosifs sur la localité de Binneche, a ajouté l’ONG.
Pour la première fois depuis le début de la révolte en mars 2011, les autorités ont fermé mardi un aéroport international, celui d’Alep (nord), la deuxième ville du pays.
L’artillerie du régime a également bombardé mercredi matin les localités de Douma et de Harasta, au nord-est de Damas, ainsi que le quartier proche de Qaboun à Damas, tandis que les troupes bombardaient les quartiers du sud de la capitale, a poursuivi l’OSDH.
Dans la nuit, plusieurs localités proches de Damas ont été bombardées, alors qu’une bombe explosait dans le quartier de Kafar Soussé, dans l’ouest de la capitale, sans faire de victime, selon l’OSDH, qui rapporte que les provinces de Deraa (sud), d’Alep (nord) et de Deir Ezzor ont également été bombardées dans la nuit.
Mardi, 104 personnes ont péri en Syrie, dont 35 civils, 38 rebelles et 31 soldats, selon l’OSDH.
Face à la répression sanglante de la révolte par le régime, l’opposition s’est militarisée et le pays est désormais en proie à une guerre civile qui a fait plus de 46.000 morts, selon l’OSDH.