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Modérée par le professeur Fatiha Benlabbah de l'Université Mohammed V, cette rencontre hybride qui a eu lieu mercredi avec pour thème principal l'islam et les femmes, a été marquée par la participation de la sociologue Rajae El Khamsi, du linguiste Mohamed Medkouri et de l'écrivaine Najat El Hachmi.
Intervenant à cette occasion, le directeur de l'Institut Cervantes de Rabat, José María Martinez Alonso, a indiqué que l'institut a entamé une normalisation de ses activités culturelles après une interruption en raison de la pandémie du coronavirus, faisant savoir que cette conférence s'inscrit dans le cadre de la Chaire de l’Institut Cervantes.
"Un espace d'idées qui offre aux hispanophones l'occasion d'échanger et de s'exprimer sur des thèmes de leurs recherches", a-t-il expliqué. De son côté, le professeur Benlabbah a estimé que l'importance de ce débat réside dans la nécessité d'identifier les différents discours véhiculés en Occident pour lutter contre la prolifération de la stigmatisation et des stéréotypes.
Evoquant le dynamisme du mouvement féminin au Maroc, Mme Benlabbah a souligné qu'il existe un féminisme singulier et réformiste qui avance d'un pas ferme vers le développement et prend source des attributions propres à la société marocaine.
Pour sa part, la sociologue Rajae El Khamsi a noté que l'analyse des discours sur les femmes doit se baser sur une série de questions essentielles portant sur l'identité féminine, la conception des femmes et l'analyse des messages portés par ces discours. L'écrivaine Najat El Hachmi, qui intervenait par visioconférence, a fait observer que les femmes, en général, se sont vu attribuer un rôle sociétal bien défini qui peut comporter "une certaine discrimination, avec un imaginaire construit au sein du milieu familial".
"Plus jeune, la femme peut jouir d’une certaine liberté, plus âgée elle est touchée par une pression sociale qui lui incombe des tâches précises, notamment ménagères", a-t-elle dit.
Festival Ciné-Université

La Faculté des lettres et des sciences humaines de Ben Msick (Université Hassan II à Casablanca) contribuera également à cette édition qui sera riche en débats autour de films internationaux. La 11ème édition du Festival Ciné-Université ambitionne aussi de parrainer les jeunes talents qui réalisent des films cinématographiques, principalement dans des zones reculées, par le biais de formations de qualité ainsi que la création des espaces pour la projection de films. Une compétition baptisée du nom de feu Mohamed Reggab est programmée lors de cette nouvelle édition du Festival Ciné-Université