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Si la société civile se présente comme un espace de citoyens, avant tout, et que la citoyenneté reste une plateforme culturelle qui détermine la relation entre l’Etat et la société, il y a lieu donc de mettre la lumière sur les entraves d’une réelle citoyenneté. L’essor politique, économique et social de toute société dépend du degré d’application des règles de base pour une citoyenneté active, à travers des valeurs que traduit le comportement de l’Etat comme de la société. Le rôle de l’Etat dans la production des valeurs de citoyenneté est un champ de bataille à investir par tous les acteurs. Il y a lieu d’endiguer tout ce qui entrave cette relation « entachée » de corruption et de dépravation entre l’Etat et le citoyen. Si le développement de la société est un objectif à atteindre, il est utile voire indispensable de souligner qu’il constitue un phénomène global et multidimensionnel. L’on ne peut parler de croissance économique, ni de développement humain, ni de promotion patrimoniale sans prendre en considération les rôles de la connaissance, des technologies, des médias, de l’école et de l’éducation en général.
L’invitée de cette semaine qui est la première femme présidente d’une université sera confrontée à une question cruciale : pourquoi parle-t-on souvent avec enthousiasme de la compétitivité, de la concurrence, et de l’ouverture économique? Mais dès que l’on aborde le volet culturel, les analystes bloquent le passage en invoquant le discours de l’authenticité, de l’identité, de l’exception… Une contradiction à élucider lors de ce débat prometteur.