Des cas de torture révélés par des médias mauritaniens
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Selon les médias mauritaniens, une femme âgée et un homme avaient rendu l’âme sous la torture.
Ensevelies sous le sable brûlant, les victimes n’en étaient tirées que pour subir les coups de matraques des miliciens ou recevoir des mains de Brahim Ghali, leur maigre pitance sous forme de quelques boulettes de riz enrobé d’argile. Ces deux personnes sont les premières victimes à mourir, sur place, en territoire mauritanien. D’autres sont décédées ou ont perdu la vue pendant leur transfert vers Tindouf et toujours sous la torture supervisée par Brahim Ghali, ajoutent les mêmes sources.
Il convient de rappeler que le secrétaire général du Polisario est poursuivi pour génocide par la justice espagnole.
La première plainte contre lui, déposée il y a dix ans par l’Association sahraouie pour les droits de l’Homme (ASADEDH), concerne 25 membres du Polisario et trois officiers de l’armée algérienne. Ils sont accusés d’avoir mené une campagne visant à éliminer les élites sahraouies d’origine espagnole, avec l’intention de rompre les liens entre les différentes tribus et leurs autorités naturelles afin d’obtenir un contrôle direct et efficace sur l’ensemble des réfugiés sahraouis dans les camps.
L’affaire avait été longtemps laissée de côté faute de possibilité d’identifier les accusés, mais le juge José de la Mata a demandé à la police des informations ayant permis d’identifier Brahim Ghali avant que celui-ci ne se rende en Espagne dans le cadre de la Conférence internationale de coordination et d’appui au peuple sahraoui organisée les 18 et 19 novembre dernier à Barcelone.
Parmi les victimes qui ont identifié et accusé Brahim Ghali de tortures et de disparitions forcées commises dans les années 70 et 80, figure un plaignant qui dénonce également d’autres dirigeants du Polisario et six Algériens et qui déclare avoir été emprisonné et torturé entre 1974 et 1980, après avoir été accusé d’appartenance aux services secrets espagnols, puis aux services secrets marocains.