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Adopté et ouvert à la signature le 21 mars 2018 à Kigali, l’accord sur la ZLECA a enregistré à sa naissance 44 signatures. A peine une année plus tard, le nombre de signature est passé à 52. Avec la signature du Bénin et du Nigeria, lors de son lancement officiel, l’Erythrée reste le seul pays africain non signataire de l’accord sur la ZLECA.
Entrée en vigueur le 30 mai 2019 avec un minimum de 22 ratifications, la ZLECA devient ainsi le plus grand espace d’échange commercial au monde. D’une population estimée à 1,27 milliard de personnes, l’Afrique devrait atteindre 1,7 milliard d’ici à 2030 et 2,5 milliards d’ici à 2050, soit 26 % de la population mondiale en âge de travailler, et près de 70% de cette population a moins de 30 ans et plus de la moitié est constituée de femmes.
Dans son discours à l’occasion du lancement de la ZLECA, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, a indiqué que la croissance de l’économie africaine devrait être deux fois plus rapide que celle du monde développé. «L’Afrique est le deuxième plus grand continent et le deuxième plus peuplé du monde… Sachons en tirer les bénéfices, les dividendes en faveur de nos populations majoritairement constituées de jeunes » , a-t-il déclaré.
Pour Moussa Faki Mahamat, plus qu’une zone de libre-échange, la ZLECA est l’un des outils par excellence pour la réalisation de l’intégration en droite ligne des objectifs du Traité d’Abuja et des aspirations de l’Agenda 2063. « Il est évident que l’opérationnalisation de la ZLECA est de nature à favoriser l’entrepreneuriat, l’emploi de la jeunesse et l’émancipation des femmes » , a-t-il expliqué.
Rappelons que le premier plan décennal 2013-2023 de l’Union africaine prévoit 11 autres projets phares de l’Agenda 2063 dont les projets respectifs de réseau intégré de trains à grande vitesse, de l’université virtuelle panafricaine, d’espace aérien unique en Afrique, de passeport africain et de libre circulation des personnes, et des institutions financières continentales.