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L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
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Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
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1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
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Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Un paradoxe et un signe prometteur. Au sein d’une faculté sans branche de philo, les enseignants expriment une urgence : aller droit vers la réflexion et la sagesse. Des espaces culturels qui leur permettent de mener une réflexion dans un monde de doute et d’ambiguïté. Un espace d’interrogations et de méditations. Devant l’incertitude des réponses, l’incomplétude des thèses et le goût de l’inachevé, les étudiants commencent aussi à réagir face à cette absence criante de la philo des sciences humaines. Une discipline qui peut contribuer au cadrage conceptuel des autres branches des sciences humaines.
Comment expliquer un cours de linguistique sans philo ? Comment construire un cours d’histoire, expliciter les raisonnements mathématiques, repenser les études islamiques, revisiter les méthodes de l’anthropologie et enfin comment rendre l’âme à un monde sans âme … sans passer par la philo ?
Un besoin grandissant. Une absence meurtrière. Une négligence problématique Pourtant, il est urgent d’introduire la raison et le rationalisme au sein des institutions scientifiques d’un pays où le comportement collectif et individuel de la société dépend de l’efficience des politiques publiques. Des stratégies qui font de la pluralité des projets, la confrontation des idées et l’acceptation de l’autre une ligne de conduite générale. La terreur et le terrorisme comme produits de l’obscurantisme ne doivent pas trouver de place parmi nous parce qu’ils expriment la négation de l’autre et détruisent les valeurs de liberté, de tolérance et de paix.