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De l’écrivain et de son engagement… : Le discours de StockholmSamedi 20 Février 2010
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Le Salon du livre clôt ses portes ce dimanche : le succès populaire a été encore une fois au rendez-vous. Quelle trace garderons-nous de cette nouvelle édition ? De belles images sur le plan humain : notamment ces retrouvailles, dans les allées du Siel avec des figures qui continuent à résister à l’usure du temps, ou ce titre d’ouvrage qui rappelle de bons souvenirs ou encore ces yeux grand ouverts des enfants ébahis par tant de connaissances et de savoirs à conquérir…Mais le Salon du livre, c’est aussi un moment de retour sur soi pour les professionnels de l’écriture et du livre. Le Siel ne doit pas être livré aux marchands (les citoyens s’interrogent d’ailleurs sur l’absence totale d’initiative populaire au niveau des prix). Le Salon n’est pas une foire, ni un marché du livre. C’est un moussem au sens originel du mot de la lecture et du livre. C’est un espace où le temps se condense autour de questions essentielles du genre quel rôle pour l’écrivain aujourd’hui. Les grands thèmes et les grands sujets de société ont cédé le terrain à l’emprise de l’idéologie du management : tout est managé aujourd’hui ; surtout la culture qui se trouve inondée de vocables importés de l’univers de l’entreprise et du marché…Une défaite de la pensée synthétique et critique. Une remarque qui prend une tout autre dimension avec la commémoration du souvenir d’un grand écrivain « maghrébin » Albert Camus. Le 10 décembre 1957, il prononçait le célèbre discours de Stockholm à la réception du Prix Nobel. Il est encore plus que jamais d’actualité ; florilège : « l’art n’est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d’émouvoir, le plus grand nombre d’hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes…Les deux charges qui font la grandeur de son (l’écrivain) métier : le service de la vérité et celui de la liberté…La vérité est mystérieuse, fuyante, toujours à conquérir. La liberté est dangereuse, dure à vivre autant qu’exaltante ». A bon lecteur salut et à l’année prochaine !
Mohammed Bakrim
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