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Sauf que la question que tout contribuable marocain doit se poser est : est-ce que seul l’argent pourra sortir le sport national de sa léthargie ? Certes, le département de tutelle a opté pour une nouvelle formule de la répartition du pactole : le contrat d’objectifs. Mais ce n’est apparemment que l’appellation qui change, du fait que tous les fédéraux n’ont pas tardé à promettre monts et merveilles et que les disciplines qu’ils gèrent ne rateront pas les prochaines échéances, voire que la distinction sera bel et bien au rendez-vous.
Des paroles, tant qu’il y a de l’argent qui doit renflouer les caisses. Et pour les distinctions promises, l’on peut toujours nourrir un espoir béat. A peine la nouvelle année est-elle entamée que le festival de ratages a retrouvé, hélas, le devant de la scène. Des clubs et des équipes nationales de football qui prennent une raclée continentale, des coureurs cyclistes qui se font doubler dans le Tour du Maroc… et la liste des déconvenues risque fort bien d’être des plus exhaustives d’ici décembre prochain. Sans oser évoquer 2012, année olympique pour laquelle nos dirigeants ont promis, sans la moindre gêne, que leurs disciplines respectives seront engagées aux JO de Londres. Attendons pour voir ; même si les promesses prennent forme, la présence olympique se limitera à la figuration toute simple.
Il est vrai que sans argent, le sport marocain ne se développera pas. Mais sans élément humain, il court à sa perte. Ce n’est donc pas avec moins de 200.000 licenciés, pratiquants, encadreurs et dirigeants (précision qui s’impose), que le sport national peut progresser. Tout miser sur l’élite ne débouchera certainement pas sur les résultats escomptés, mais il faut accorder une importance particulière aux sports de masse et scolaires, deux pépinières susceptibles d’alimenter l’élite en quantité et en qualité. Elargir la base des pratiquants, tout en prenant le temps qu’il faut en vue d’atteindre les objectifs tracés, sans aller plus vite que la musique et se dire que les sportifs du terroir seront fin prêts pour 2012 ou 2014. Ces échéances ne sont pas si loin que ça, d’autant plus que l’état actuel du sport national ne prête guère à l’optimisme.











