Dar Si Said Une nouvelle étoile dans le ciel de Marrakech


Un nouveau lieu de culture, de partage et d’apprentissage

Khalil Benmouya
Vendredi 6 Juillet 2018

Le Musée Dar Si Said de Marrakech, rebaptisé Musée national du tissage et du tapis, a ouvert depuis peu ses portes suite à une soirée inaugurale à laquelle ont pris part plusieurs personnalités.
Connu depuis longtemps pour être un des monuments les plus visités de la ville ocre, ce joyau artisanal représente désormais une vitrine de la culture marocaine et des chefs-d’œuvre uniques de l’artisanat et du savoir-faire marocains.
Installé au cœur de l’ancienne médina de Marrakech et s’étalant sur une superficie de 2800 m2, le Musée national du tissage et du tapis expose  la richesse artisanale et le savoir-faire marocains qui constituent l’une des composantes essentielles du patrimoine culturel du Royaume.
Fermé depuis quelque temps pour travaux de restauration, le Musée Dar Si Said rouvre désormais ses portes et offre aux visiteurs nationaux et internationaux un nouveau parcours scénographique mettant en lumière l’art ancestral du tissage et du tapis tout en gardant intact l’esprit du lieu. 
Exposant  des tapis de toutes les régions du Royaume et rendant ainsi  hommage aux artisans qui ont contribué à enrichir la culture marocaine, le Musée Dar Si Said se veut, comme l’a affirmé le président de la Fondation nationale des Musées du Maroc (FNM), un nouveau lieu de culture, de partage et d’apprentissage. Et d’ajouter : «A travers ce musée, la FNM concrétise l’un des volets majeurs de sa stratégie qui consiste à réhabiliter nos musées afin de les rendre plus accueillants et plus attractifs pour inciter les Marocains à découvrir leur propre patrimoine tout en enrichissant la palette des offres touristiques de nos destinations ». 
Dans sa nouvelle conception, l’exposition présentée au Musée Dar Si Saïd se décline en deux grands axes : le premier met en avant la richesse et la diversité du tissage marocain. Rural ou citadin, l’authenticité de ce savoir-faire se traduit à la fois dans les supports utilisés (velours, soie, brocart, cuir…) et dans les produits obtenus (caftans, sacs, babouches, handira, jellaba…). Le second axe est dédié au tapis en tant que véritable jalon social et historique. 
Ainsi, la priorité est donnée aux différentes phases de  production du tapis et la présentation dans ses différentes variantes et représentations tout en se focalisant sur la diversité des centres de production installés dans toutes les régions du pays.
 


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