Daoud Oulad Sayed, membre du jury du Festival d’Alexandrie du film méditerranéen


Libé
Dimanche 8 Novembre 2020

Le comité d’organisation du Festival d’Alexandrie du film méditerranéen, dont la 36ème édition s’est ouverte samedi dans la soirée, a choisi le réalisateur marocain Daoud Oulad Sayed parmi les membres du jury, présidé par la cinéaste égyptienne Inass Deghidi.

Le jury est composé également de l’écrivain et producteur italien Marc Serena et des actrices italiennes Marzia Tedeschi et Angelique Kafalary.

La cérémonie d’ouverture de cette édition a été ponctuée d’une série d’hommages à des acteurs arabes et étrangers, dont Ezzat El Alaili, Salah Abdallah, Inass Deghidi, Mohcine Ahmad et le metteur en scène marocain Daoud Oulad Sayed. Le film égyptien “Kabil li lkasser” (Cassable), en lice dans la catégorie des longs-métrages, a ouvert le bal du festival dont le Liban est l’invité d’honneur cette année.

Le Maroc est représenté dans la compétition officielle par le film “The punch” du jeune réalisateur Mohamed Amine Mouna qui débarque à Alexandrie avec son premier long-métrage après plusieurs courts-métrages et séries télévisées. “The Punch” a reçu les prix du montage et de la musique authentique lors de la 21ème édition du film national de Tanger. Il relate l’histoire de Rabii, un jeune chômeur issu d’un milieu défavorable, qui rencontre Mustapha, un ancien boxeur raté à cause de sa dépendance à l’alcool. Mustapha essaye de convaincre Rabii pour devenir une légende de la boxe.

Chloé Delaume

Le prix Médicis du roman français 2020 est attribué à la romancière Chloé Delaume pour “Le cœur synthétique” paru aux éditions Le Seuil, a annoncé vendredi le jury. Dans “Le Cœur synthétique”, son 28ème roman, Delaume (47 ans) raconte l’histoire d’une attachée de presse, divorcée sans enfant, qui à l’approche de ses 50 ans peine à trouver un sens à sa vie.

Le prix Médicis du roman étranger est revenu à l’Espagnol Antonio Munoz Molina pour “Un promeneur solitaire dans la foule”, traduit du castillan par Isabelle Gugnon, et publié aux éditions Le Seuil. Paru en 2018, le roman revient sur une déambulation à Madrid, Lisbonne, Paris et New York, où l’auteur a vécu. L’Espagnol (64 ans) réfléchit dans ce récit à la beauté du monde, celui des artistes, et à sa laideur, celui des capitalistes.

Le prix Médicis de l’essai a été décerné à l’écrivain norvégien Karl Ove Knausgaard pour “Fin de combat”, sixième et dernier volet de son cycle autobiographique “Mon combat”, traduit du norvégien par Christine Berlioz et Laila Flink Thulessen, publié aux éditions Denoël. 


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