Daoud Oulad Sayed: Je suis fasciné par les paysages des provinces du Sud

Mercredi 30 Mars 2016

Le réalisateur marocain Daoud Oulad Sayed a souligné qu'il se considère comme "un soldat de cinéma" qui a gravi les différents échelons du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan (FICMT), depuis sa première édition. Dans une interview publiée par le deuxième numéro de la revue du festival, Daoud Oulad Sayed, honoré lors de la cérémonie d'ouverture de la 22ème édition du FICMT, a assuré que sa relation avec le festival est "singulière", dans la mesure où il avait participé au début comme photographe, chargé de réaliser un reportage au profit de la revue "Kalima", parue à l'époque.
"Ce festival m'a permis d'assister à des films internationaux, de rencontrer des critiques de cinéma de renommée mondiale et des réalisateurs ainsi que des artistes européens et arabes", a-t-il poursuivi, notant que cette ambiance lui a incité à s'immerger dans l'aventure du 7ème art, et participé avec des court et longs-métrages, pour être par la suite un membre du jury.
Interrogé sur son dernier long-métrage "Les sons du Sahara", Daoud Oulad Sayed a souligné que le film relate l'histoire d'un voyage de trois personnages, qui sont en quête de soi dans ce vaste espace, invitant ainsi le spectateur à vivre cette aventure visuelle.
Concernant le tournage de la majorité de ses films dans le Sud du Royaume, le réalisateur a souligné que ce choix s'explique, outre son origine (Marrakech), par sa passion pour les espaces ouverts et pour les paysages fascinants des provinces du Sud. "Ceci n'exclut pas la possibilité de tourner mes prochains films dans une autre région du Maroc, d'autant plus que chaque région recèle des potentiels riches et attractifs pour les réalisateurs", a-t-il dit, notant qu'il compte tourner un film dans la région de l'Oriental.
Dans une déclaration à la MAP, le critique de cinéma et réalisateur Abdelilah Eljaouhary, a souligné que Daoud Oulad Sayed mérite amplement l'hommage qui lui a été rendu, d'autant plus qu'il constitue "une école  cinématographique unique", qui partage avec les autres expériences le choix de sujets sociaux et des causes humaines, mais diffère dans ses dimensions technique et esthétique. Il a ainsi considéré les films "Bay bay suerte" (1998), "Le cheval de vent" (2001), "Tarfaya, porte de la mer" (2004), "En attendant Pasolini" (2007) et  "La mosquée" (2010), de Daoud Oulad Sayed, comme un enrichissement pour le cinéma marocain et une valeur ajoutée au 7ème art méditerranéen.


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