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Alors que le conflit en Syrie a déjà fait en plus de deux ans 70.000 morts, ces raids risquent de marquer un tournant avec une implication ouverte d'Israël tandis que l'Iran, son ennemi juré, s'est dit prêt à "entraîner" l'armée syrienne, avec laquelle le Hezbollah a reconnu combattre.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est déclaré "très préoccupé" et a appelé au calme.
Selon la Syrie, l'Etat hébreu a frappé dans la nuit de samedi à dimanche trois positions militaires au nord-ouest de Damas avec des missiles tirés par des avions venus d'Israël via le Liban.
"Cette agression a causé des morts et des blessés et des destructions graves", assure les Affaires étrangères dans une lettre au Conseil de sécurité de l'ONU.
Ce raid a visé un centre de recherches scientifiques à Jamraya, déjà visé fin janvier par une attaque israélienne, ainsi que deux objectifs militaires -un important dépôt de munitions et une unité de la défense anti-aérienne-, selon un diplomate à Beyrouth s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.
Un responsable israélien a confirmé la frappe, affirmant qu'elle "visait des missiles iraniens destinés au Hezbollah".
"Chaque fois que des informations parviendront à Israël sur un transfert de missiles ou d'armements de Syrie au Liban, ils seront attaqués", a-t-il prévenu.
L'Iran a aussitôt répliqué par la voix du commandant de l'armée de terre, le général Ahmad-Reza Pourdastan, qui s'est dit prêt à "entraîner" l'armée syrienne.
La télévision syrienne a annoncé en soirée que "les missiles étaient prêts pour frapper des cibles précises en cas de violation", sans plus de précisions.
En Israël, deux batteries anti-missiles ont été déployées dans le nord du pays. L'armée israélienne a également ordonné la fermeture de l'espace aérien dans le nord du pays jusqu'au 9 mai.
Pour Damas, ce raid prouve que les rebelles sont "les outils d'Israël à l'intérieur" du pays.