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Accompagné d'un conseiller et de quelques journalistes, M. Bassolé, parti en hélicoptère de Ouagadougou, a été accueilli à l'aéroport de Gao par des notables et un responsable local du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), le groupe islamiste qui tient la ville. Il s'agit de l'émissaire de plus haut rang à se rendre dans le nord du Mali depuis que la région est occupée par plusieurs groupes armés islamistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Le Nord du Mali est occupé par des mouvements islamistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui en ont évincé la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et ont commencé à y appliquer la charia (loi islamique).
M. Compaoré a reçu en juin, séparément, des délégations du groupe islamiste Ansar Dine ainsi que du MNLA.
Le président malien par intérim Dioncounda Traoré, rentré le 27 juillet à Bamako après une convalescence de deux mois à Paris à la suite d'une grave agression dans son bureau à la présidence, a annoncé le 29 juillet la création de nouveaux organes de la transition et précisé qu'il se chargeait lui-même de former le gouvernement d'"union nationale" exigé par la Cédéao.
Ce cabinet d'union doit avoir l'assise suffisante pour permettre la reprise du Nord par le pouvoir central. La Cédéao continue de jouer la carte de la négociation avec les islamistes, mais se dit prête à envoyer au Mali une force de quelque 3.300 soldats en cas de nécessité. Elle attend pour cela une demande formelle du pouvoir de transition à Bamako, un mandat du Conseil de sécurité de l'ONU et un soutien logistique occidental.