Dans l'industrie, le taux d'utilisation des capacités de production est demeuré constant et les carnets de commandes se sont maintenus à un niveau jugé légèrement supérieur à la normale, note la BdF."Les prévisions tablent sur un maintien de l'activité à son niveau actuel pour les prochains mois", ajoute-t-elle.
Selon les chefs d'entreprise interrogés, l'activité industrielle est apparue en légère progression en novembre.
Les stocks de produits finis sont demeurés conformes au niveau désiré et les prix de ces produits ont eu tendance à accélérer légèrement, le rythme de hausse étant proche de la moyenne de longue période. Dans les services, l'activité s'est légèrement accrue, malgré le repli dans le secteur du travail temporaire. La croissance des effectifs s'est ralentie et les prix ont légèrement augmenté.
"Les prévisions font état d'une stabilité de l'activité à court terme", écrit la BdF.
Jeudi matin, les principales places européennes sont en hausse dans les premiers échanges, les investisseurs misant sur un nouvel abaissement des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) et sur une issue positive du Sommet européen qui s'ouvre dans la soirée.
L'indice Cac 40 est en hausse de 0,63% dans les premiers échanges à 3.195,90 points. La Bourse de Londres progresse de 0,37%, celle de Francfort de 0,74% et la Place milanaise de 0,47%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 s'adjuge 0,69%. A Paris, les valeurs bancaires sont en hausse, malgré la décision de Standard & Poor's de placer plusieurs établissements européens sous surveillance avec implication négative dans la foulée d'une décision similaire de l'agence de notation pour les pays de la zone euro. BNP Paribas, Société générale et Crédit agricole gagnent entre 0,5% et 1,7%, tandis que l'indice Stoxx Europe 600 des bancaires prend 0,68%. Guyenne et Gascogne, principal franchise de Carrefour (+0,49%) sur le marché français, avance de 1,02% après avoir confirmé jeudi poursuivre des discussions sur un possible rapprochement avec le groupe de distribution. "Les portefeuilles des investisseurs sont actuellement très défensifs, les positions en cash n'ont jamais été aussi élevées, tout le monde sous-pondère les pays périphériques (de la zone euro)", note Philippe Ithurbide, responsable de la recherche et de la stratégie chez Amundi. "C'est plutôt une bonne nouvelle car cela veut dire que nous pourrions avoir un beau rebond."